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Une coalition de comités communautaires régionaux met au défi les députés fédéraux du Nouveau-Brunswick d’organiser des rencontres publiques pour expliquer la réforme de l’assurance-emploi aux milliers de Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises affectés par ces dernières coupes.

« La ministre fédérale des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley et les huit députés conservateurs fédéraux du Nouveau-Brunswick  prétendent  que « ces changements sont avantageux pour les travailleurs, les employeurs et nos collectivités »,  a expliqué Patrick Colford du comité régional de Miramichi.

« Les députés fédéraux de la province ont fait des déclarations médiatiques accusant les comités qui s’opposent aux coupures de donner de la fausse information et de tenir des propos alarmistes.Nous leur demandons d’organiser leurs propres rencontres publiques partout en province.  Nous demandons aussi au gouvernement fédéral qu’il publie un document dans lequel il explique, en langage clair, l’impact de ces changements sur les travailleurs et travailleuses et leurs collectivités  », a déclaré Colford.

La coalition de comités communautaires régionaux demande au gouvernement fédéral de s’asseoir avec le monde ouvrier et les employeurs, ceux-là mêmes qui financent l’assurance-emploi, et discuter de changements qui seront avantageux pour les travailleurs et travailleuses, les entreprises et les collectivités.

« Nous sommes stupéfiés que des changements si importants puissent être faits par le gouvernement fédéral avec une Loi omnibus (C-38) et sans consultation », d’ajouter Pauline Richard du comité de Kent nord. « Il est évident que le gouvernement fédéral et nos députés fédéraux ne comprennent pas notre réalité ».

« La réalité du marché du travail du Nouveau-Brunswick, c’est que la province a perdu 7 600 emplois à temps plein et à temps partiel depuis 2008. La réalité du marché du travail, c’est qu’entre janvier 2012 et octobre 2012, une moyenne de 35 720 travailleuses et travailleurs par mois était sans emploi. Pendant la même période, une moyenne mensuelle de 3 830 emplois étaient disponibles ».

« En autre mot, pour chaque 1000 travailleuses ou travailleurs sans emplois, il n’y avait que 10 emplois de disponibles. La situation est plus sérieuse pendant les mois d’hiver. La réalité du marché du travail, c’est qu’une part de notre économie a des assises en milieu rural et que le travail est saisonnier.  Le vrai problème, c’est la pénurie d’emplois, pas les travailleurs et les travailleuses », a déclaré Richard

La réforme de l’assurance-emploi ne fera pas seulement mal aux travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick et à leur famille mais elle aura un impact négatif sur les finances de la province.  Selon le ministère des Finances, une réduction de 10  pour cent de prestataires d’Assurance-emploi aura comme effet une perte de 800 emplois d’ici 2016 et une perte de 100 $ millions.