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VICTORIA — Le budget final du gouvernement libéral de la Colombie-Britannique n’est rien de plus que de l’épate en vue de l’élection de mai prochain, selon le secrétaire-trésorier du SCFP-C.-B. Mark Hancock.

« Encore une fois, les libéraux britanno-colombiens jonglent à outrance avec les chiffres… et la vérité, a déclaré M. Hancock aujourd’hui. Le ministre des Finances, Mike de Jong, prétend avoir réduit les dépenses et augmenté les revenus afin d’équilibrer le budget. Or, pour connaître les vraies priorités des libéraux, il faut s’attarder à la provenance de ces revenus, ainsi qu’aux dépenses qu’ils choisissent de réduire. »

Le budget 2013 sabre les crédits consacrés à l’éducation et à la santé, malgré la hausse attendue des inscriptions et le vieillissement de la population. Quant aux revenus, le budget rehausse les primes du régime de soins médicaux (Medical Services Plan ou MSP) et les droits de scolarité dans les établissements postsecondaires.

« Ce sont les familles, les étudiants et les moins fortunés qui font les frais de cet équilibre budgétaire, a soutenu M. Hancock. Et encore faut-il accepter les hypothèses de ce gouvernement complètement discrédité. »

« Les chiffres de ce budget sont-ils réalistes? Nous le saurons seulement bien après l’élection. Dans leur dernier budget préélectoral, les libéraux avaient sous-estimé le déficit de plus d’un milliard de dollars. Cette fois encore, ils demandent aux électeurs de leur faire confiance, tout en augmentant la cotisation au MSP, en coupant dans l’enseignement postsecondaire et en diminuant la majoration des crédits consacrés à la santé, malgré le vieillissement de notre population. »

En outre, le budget 2013 voit le gouvernement libéral continuer sur une lancée qui consiste à brader nos « surplus » de biens publics, comme les écoles et les établissements de soins de santé.

« Au lieu de collaborer avec les collectivités pour trouver un moyen de faire participer les immeubles soi-disant “surnuméraires” au développement économique local, les libéraux font une autre “vente de feu” pour rembourser leurs erreurs de gestion. Ils vendent les meubles pour payer l’hypothèque. Combien d’emplois locaux, combien d’occasions d’affaires pour des entrepreneurs locaux ces immeubles auraient-ils pu créer? Nous ne le saurons jamais. »

Pour en savoir plus, contactez :

Clay Suddaby
Service des communications du SCFP
604-313-1138
csuddaby@cupe.ca
Twitter : @CupeBCNews