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Près de 200 personnes ont bravé le mauvais temps le 18 décembre pour défendre les droits des travailleurs devant le lieu où se tenait un débat dans le cadre de la course à la direction du parti Libéral de l’Ontario. Des enseignants, des travailleurs de soutien de l’éducation et leurs alliés se sont rassemblés pour exprimer leur opposition à la loi 115, une loi qui fait reculer le droit à la libre négociation collective.

L’activité était organisée par le SCFP-Ontario, en coalition avec les travailleurs de l’éducation et des groupes communautaires que préoccupe l’attaque contre des droits démocratiques contenue dans la loi 115 et d’autres projets de loi. Paul Moist, président national du SCFP, était parmi les invités qui ont pris la parole.

« La négociation collective est l’une des pierres angulaires du mouvement syndical, a déclaré M. Moist.  C’est un droit qui a été obtenu après des générations de luttes, un droit qui égalise les chances des travailleurs lorsqu’ils négocient avec les employeurs. »

« Dalton McGuinty a perdu son emploi parce qu’il n’a pas respecté les travailleurs et leur droit de négocier collectivement, a-t-il ajouté.  Que cela serve de leçon aux sept candidats à la direction ce soir.  Vous devez respecter les travailleurs et reléguer la loi 115 aux oubliettes. »

Cette loi, adoptée tant par les libéraux que par les conservateurs, a retiré à 250 000 travailleurs de l’éducation, dont 55 000 travailleurs des conseils scolaires membres du SCFP, leur droit à la libre négociation collective. La loi 115 accorde à la ministre de l’Éducation le pouvoir de s’opposer à des ententes conclues par la négociation collective et d’imposer des contrats aux conseils scolaires ce qui, dans les faits, enlève aux travailleurs leur droit de négocier leurs conditions d’emploi. Le gouvernement libéral a aussi proposé une autre loi qui retirerait ce droit à près d’un demi-million de travailleurs du secteur parapublic.

Les autres invités étaient Allison McSheffrey, présidente de la section locale 2357 du SCFP; Harvey Bischof, vice-président provincial de la FEESO; et Sean McKenney, président du conseil du travail d’Ottawa et du district.

Les membres du SCFP comptent être présents aux débats des candidats partout dans la province pour attirer l’attention sur ce qui est considéré comme une attaque sans précédent contre le droit démocratique à la libre négociation collective, un droit pourtant acquis depuis des décennies.