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Lundi, les délégués du SCFP ont rencontré d’autres travailleurs du secteur public à Marseille, en France. Ils ont discuté stratégie afin de promouvoir l’eau publique et de discréditer le corporatiste Forum mondial de l’eau.

Ce forum n’est plus qu’une foire commerciale pour la privatisation de l’eau et les multinationales de l’eau. Des militants ont donc organisé un contre-forum, le Forum alternatif mondial de l’eau, qui s’ouvrira le mercredi 14 mars. Le SCFP en sera un des hôtes et participera à des activités présentées par les deux forums.

« Nous sommes ici pour recueillir des renseignements et développer des stratégies afin de repousser la privatisation de l’eau, a déclaré Mike Davidson, président du SCFP 500, section locale qui représente les employés municipaux de Winnipeg, au Manitoba. Dans ma province, Veolia tente de glisser son pied dans la porte des eaux usées. Nous devons collaborer avec nos alliés pour protéger nos services publics. »

Les délégués du SCFP ont également assisté à des rencontres organisées par le mouvement mondial de justice de l’eau. Des représentants des gouvernements y étaient invités à écouter notre plaidoyer pour un forum de l’eau plus légitime et démocratique, organisé sous l’égide des Nations unies. Ce forum pourrait remplacer le Forum mondial de l’eau.

« Je représente des militants et des employés municipaux affectés au traitement des eaux qui connaissent l’importance de la base militante et d’une participation accrue de celle-ci à nos campagnes, explique Cindy McQueen, présidente du SCFP 389, section locale qui représente les employés municipaux de Vancouver Nord. En forgeant des alliances et des collaborations avec les militants du monde entier, nous pourrons faire la différence et combiner nos bases en une coalition beaucoup plus imposante. »

Le SCFP s’est opposé à chaque édition du Forum mondial de l’eau depuis 2000. Ce forum est contrôlé par les plus grosses multinationales de l’eau au monde. Il n’a aucun compte à rendre et il lui manque la transparence essentielle à toute prise de décision sur les ressources et les services de l’eau dans le monde.

Outre M. Davidson et Mme McQueen, la délégation du SCFP se compose de l’agente en justice mondiale Kelti Cameron, du chercheur Pierre-Guy Sylvestre et du conseiller en communications Robert Lamoureux.