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La Ville de Toronto a ajouté six autres exigences à sa longue liste de concessions dans le cadre des négociations avec la section locale 79 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) au cours du week-end. Le syndicat a répondu en déposant une plainte pour négociations de mauvaise foi contre la Ville à la Commission des relations de travail de l’Ontario. 

Tim Maguire, président de la section locale 79 du SCFP, a déclaré que la décision de la Ville d’exiger encore d’autres concessions était un pas en arrière dans les négociations qui, jusqu’alors, progressaient, bien que lentement.

« La décision dépasse complètement la portée habituelle de nos négociations avec la Ville », a souligné M. Maguire.

Bien que les parties continuent à négocier, Tim Maguire a dit espérer que la plainte pour négociations de mauvaise foi « imposera une certaine discipline » à la stratégie de négociation de la Ville.  Le syndicat a demandé à la Commission des relations de travail d’annuler les nouvelles demandes de concessions, puisque la Ville avait déjà déposé toutes ses offres et que le syndicat y avait répondu.

L’escalade des demandes comprend notamment un recul de plus dans les soins ophtalmologiques, une autre atteinte à l’établissement des horaires selon l’ancienneté pour les employés à temps partiel, la réduction des heures des travailleuses et travailleurs des programmes de jour aux établissements de soins de longue durée et la capacité pour la Ville de modifier les heures de travail des employés des SMU.

La section locale 79 représente 23 000 employés de la Ville de Toronto dans tous les bureaux municipaux, les parcs et centres de loisirs, les établissements publics de soins de santé et les foyers de soins de longue durée. Les deux parties sont maintenant en conciliation et seront en position légale de grève ou de lock-out le samedi 24 mars.
  

Pour en savoir plus :

Cim Nunn
Communications  du SCFP
416 627-7695