Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

ST. JOHN’S– Un nouveau sondage provincial sur les services de garde à l’enfance à Terre-Neuve-et-Labrador montre que les familles qui ont de jeunes enfants appuient l’idée d’un système public.

« Peu importe le revenu, les parents de T.-N. appuient fermement (89 pour cent) la mise en place par le gouvernement provincial de programmes de garde à l’enfance dans le cadre du système scolaire public, déclare Wayne Lucas, président du SCFP-T.-N. Notre province doit recruter et maintenir en poste des éducatrices si nous voulons continuer ‘d’avoir’ une province. Nous n’y arriverons pas si nous ne corrigeons pas cette lacune. »

« Le SCFP dispose maintenant les données les plus complètes qui soient sur les montants que paient les parents pour les garderies, selon la grandeur de la famille et le revenu familial, et sur la provenance de la plus grande partie des services.  Les statistiques renvoient une image troublante.  Voici quelques-unes des conclusions les plus saisissantes du sondage :

  • 86 pour cent des répondants ont recours à des membres de la famille pour garder leurs enfants, tandis que 65 pour cent utilisent les services d’une gardienne.  Seulement 30 pour cent des familles ont recours à des garderies.
  • Un tiers des parents et des tuteurs (33 pour cent) qui ont de jeunes enfants disent avoir eu de la difficulté récemment à trouver quelqu’un pour garder des enfants qui vivent avec eux.
  • Deux tiers (65 pour cent) des parents qui ont recours à des garderies paient 500 $ ou plus par mois – 22 pour cent paient 1 000 dollars et plus.
  • Les parents qui font garder leurs enfants à la maison paient davantage pour ces services – 786 $ par mois en moyenne, comparativement à 707 dollars pour les parents qui ont recours aux garderies.  Les subventions fournies aux garderies peuvent expliquer en partie cette situation.
  • Plus de la moitié des travailleuses et travailleurs à temps partiel sondés (54 pour cent) disent que le manque de services de garde à l’enfance est un obstacle au travail à plein temps. 


« Les parents courent d’un grand-parent à un ami au programme scolaire et recommencent, poursuit Wayne Lucas.  C’est exactement pour cela que nous avons besoin d’une politique gouvernementale et d’un système public.  Nos enfants méritent mieux. »

« Le message que nous adressons aux candidates et candidats aux prochaines élections provinciales, c’est que la population appuie solidement l’idée d’un système public de services de garde à l’enfance.  Il est temps de passer à l’action. »

Les conclusions sont basées sur des entrevues téléphoniques réalisées par Vector Poll du 22 au 29 août 2011 auprès de 304 adultes (de 18 ans et plus) de Terre-Neuve-et-Labrador. La marge d’erreur est de 5,6 pour cent, 19 fois sur 20 (ou 95 pour cent).
  

  • Pour prendre connaissance de toutes les conclusions : www.nl.cupe.ca

 
Pour en savoir plus :  

  

Wayne Lucas
Président du SCFP-T.-N.-L.
709 727-2509

Michelle Cohen
Conseillère à l’égalité du SCFP
902 455-4180

John McCracken
Conseiller aux communications du SCFP
902 455-4180