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Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) annonce la conclusion des programmes d’équité salariale dans huit institutions universitaires du Québec. Plusieurs milliers de salariées voient leur salaire horaire augmenter : de quelques sous pour certaines, d’environ 6 $ pour d’autres, mais de façon générale, de près de 2 $. Ces résultats marquent la fin de travaux de plusieurs années qui corrigent le déficit salarial systémique touchant les catégories d’emploi à prédominance féminine.

Les établissements où le SCFP a finalisé des démarches d’équité salariale à la fin de l’année 2010, donc avant la date butoir du 31 décembre, sont : l’Université du Québec à Montréal, l’Université de Montréal, l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université du Québec à Rimouski, l’Institut national de la recherche scientifique, l’École de technologie supérieure, ainsi que l’École nationale d’administration publique.

Voici quelques exemples d’augmentations du salaire horaire pour des fonctions parmi les plus courantes dans les établissements visés. Il s’agit de moyennes calculées pour certains de ces établissements.

Agent d’administration : 2,66 $
Commis aux comptes à recevoir : 1,88 $
Commis au registraire : 1,37 $
Commis (bibliothèque) : 0,90 $
Commis comptable : 1,28 $
Secrétaire : 1,45 $
Secrétaire de direction : 2,63 $
Technicien en administration : 1,77 $
Technicien en documentation : 1,77 $
Téléphoniste-réceptionniste : 1,08 $

Les augmentations sont applicables à partir du 21 novembre 2001. Les personnes ayant occupé l’une des fonctions à prédominance féminine visées toucheront donc des ajustements rétroactifs à cette date, qu’elles soient actives, retraitées ou qu’elles aient changé d’employeur. Ces versements pourront potentiellement s’élever à plusieurs milliers de dollars dans chaque cas.

Par ailleurs, l’Université de Sherbrooke est le seul établissement où le SCFP n’est pas encore parvenu à conclure la démarche d’équité salariale. L’employeur a demandé et obtenu une prolongation de délai de la Commission d’équité salariale jusqu’au 1 mars 2011, sous peine de perdre son droit à l’étalement et de devoir verser des indemnités additionnelles.

«Nous venons de mettre un terme à des années d’efforts avec la satisfaction du travail accompli pour nos milliers de membres. Des iniquités historiques sont enfin corrigées, et ce, en grande partie grâce à la détermination et à la persévérance de nos militantes et militants syndicaux»,a déclaré Dominique Delorme, conseillère syndicale SCFP responsable des dossiers d’équité salariale dans le secteur universitaire.

Comptant près de 110 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 11 000 membres au sein des universités québécoises, principalement des employés de soutien et chargés de cours. Présent dans plusieurs autres secteurs d’activités, comme la santé et les services sociaux, les municipalités, l›énergie, les transports urbain et aérien, les communications, les sociétés d›État et organismes publics québécois, le SCFP est aussi le plus important syndicat affilié de la FTQ.