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Réunis en assemblée générale en soirée, les employés cols bleus de la Ville de Sherbrooke ont voté à l’unanimité contre les dernières offres de la Ville. Même s’ils ont bien reçu plusieurs aspects de la proposition, ils ont déploré des lacunes graves dans la proposition patronale.

Entre autres, la Ville voulait signer pour un total de sept ans, durée trop longue dans un contexte de politique de ressources humaines jugée hargneuse et antisyndicale par les cols bleus. De plus, la Ville refusait d’accorder une clause de santé-sécurité au travail déjà en vigueur chez les syndiqués d’Hydro-Sherbrooke.

«Au fil du processus de négociation, nous avons progressé sur plusieurs grands enjeux qui nous permettraient de signer. Par contre, et c’est dommage, la Ville semble toujours avoir un problème avec notre existence comme syndiqués et réprime constamment nos membres pour un oui ou pour un non. Rien pour donner envie d’une entente de longue durée. Aussi, la Ville nous refuse les moyens de représenter et de défendre pleinement nos membres sur des enjeux de santé-sécurité. Dans ces conditions, c’est non»,a déclaré Rénald Dubé, président du SCFP 2729.

«Le débat récent sur la collecte des ordures l’a souligné : les cols bleus de Sherbrooke sont capables d’assurer des services publics de qualité et à bon coût sur tout le territoire. La Ville peut et doit s’ajuster pour qu’on puisse régler bientôt le nouveau contrat de travail»,a conclu Rénald Dubé.

Depuis le 24 septembre, trois rencontres de conciliation ont eu lieu entre la Ville et le syndicat. Le printemps dernier, les cols bleus avaient voté à 98 pour cent en faveur d’un mandat de grève, à déclencher au moment jugé opportun. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2007.

Les quelque 400 employés cols bleus de Sherbrooke sont membres de la section locale 2729 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Ils sont au service des citoyens à titre de préposés à la voirie, aux aqueducs et égouts, aux centres récréatifs, aux parcs, à la collecte des ordures, aux écocentres, à l’entretien ménager et à la signalisation. On compte également parmi eux des mécaniciens, mécaniciens de bâtiment, arboriculteurs, horticulteurs, etc.

Le SCFP représente environ 70 pour cent de l’ensemble des employés municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est présent dans 10 autres secteurs d’activité au Québec, dont la santé et les services sociaux, l›éducation, les transports urbain et aérien, l›énergie, les sociétés d›État et organismes publics québécois et les communications. Comptant au total près de 105 000 membres au Québec, il est le plus important syndicat affilié de la FTQ.