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Un projet de loi d’initiative parlementaire introduit par le député libéral ontarien Jeff Leal va à l’encontre de la position des gouvernements fédéral et provinciaux sur la réforme des retraites; son adoption compromettrait gravement les efforts de réforme nationale des retraites.

La proposition Leal obligerait les employeurs ayant plus de 20 employés à fournir un régime d›épargne-retraite, même s’ils n’étaient pas tenus d’y verser des cotisations et que les travailleurs pouvaient choisir de s’y retirer.

« Le projet de loi 54 ne correspond en rien à la substantielle réforme des retraites que requiert notre main-d›œuvre pour profiter d’une retraite digne de ce nom, a déclaré Paul Moist, président national du SCFP. Les Canadiens ont besoin de régimes de retraite convertibles, sécurisés, suffisants et abordables. Ce projet de loi ne fait qu’assurer des bénéfices aux sociétés d’assurance et de placement, sans s’attaquer réellement à la crise des régimes de retraite qui frappe le pays. »

Selon M. Moist, ce projet de loi entre en conflit avec le dialogue politique pancanadien qui se déroule en ce moment entre les paliers fédéral et provinciaux.

« Jim Flaherty, ministre fédéral des Finances, et Dwight Duncan, ministre ontarien des Finances, tiennent tous deux des consultations sur la réforme des retraites; ils ont toujours affirmé que toutes les options restent sur la table. L’adoption de ce projet de loi ferait dérailler une discussion politique sérieuse qui doit demeurer ouverte et se poursuivre jusqu›à la réunion des ministres des Finances sur les régimes de retraite, à l›Île-du-Prince-Édouard. »

Le SCFP soutient l›élargissement du Régime de pensions du Canada (RPC), une hausse du Supplément de revenu garanti (SRG) et des lois plus sévères pour protéger les régimes de retraite contre la faillite, les investissements à haut risque et le sous-financement par l’employeur.

« Un RPC élargi entraînerait de meilleures prestations pour les 93 pour cent de Canadiens qui y contribuent. Il est convertible et sécurisé jusqu’en 2085. De plus, ses coûts de gestion et d’administration sont minimes comparativement à ceux des sociétés de fonds communs de placement. Il faut réfléchir à ce qui profiterait le plus aux Canadiens, et non à Bay Street. »

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