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Le 20 novembre marque la 11e Journée annuelle du souvenir trans, qui rend hommage à nos consœurs et confrères transgenre assassinés, au pays et ailleurs, pour des motifs de violence transphobique.

À Toronto, le 519 Community Centre estime que plus d’une personne transgenre par mois meurt de violence transphobique et que les femmes trans de couleur et travailleuses du sexe sont touchées de façon disproportionnée par cette violence. Le plus souvent, ces événements tragiques ne sont pas signalés par les grands médias et les responsables sont rarement traduits en justice.

La plupart des cas de discrimination, toutefois, sont plus subtils que ces gestes de violence consternants – et aujourd’hui, nous avons l’occasion de penser aux moyens que nous pouvons prendre comme syndicalistes pour promouvoir l’égalité pleine et entière de nos consœurs et confrères transgenre au travail, dans la communauté et au syndicat.

Nous pouvons :

  • Nous informer et informer nos membres au sujet des défis que doivent relever les personnes trans au travail. Par exemple, nous pouvons suivre l’atelier Fierté au SCFP offert par notre Direction du développement syndical.
  • Inscrire les enjeux touchant les personnes trans sur notre liste de priorités à la table de négociation. On peut trouver des exemples de clauses dans le guide du SCFP Négocier l’égalité.
  • Collaborer avec nos divisions à faire pression en faveur de l’inclusion de l’identité sexuelle et de l’expression sexuelle dans nos lois sur les droits de la personne.

 

La Déclaration universelle des droits de l’homme énonce que toute personne a droit à la sécurité et à la protection contre la violence et les préjudices physiques. Le mouvement syndical incarne ces principes par la solidarité de ses membres et le concept voulant qu’un tort causé à une personne est un tort causé à tous. Rendons hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie, mais engageons-nous aussi, individuellement et collectivement, à redynamiser notre appui aux communautés trans et à leurs luttes pour l’égalité – dans nos sections locales, dans nos divisions et dans notre pays.