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La crise économique qui a secoué le Canada l’année dernière est due aux mauvais choix faits tant par les entreprises que par les gouvernements.

Cette crise a entraîné une récession. Elle a coûté leur emploi à plus de 350 000 Canadiens – jusqu’à maintenant surtout dans les secteurs de la fabrication et des ressources. À moins que quelque chose ne change bientôt, de nombreux Canadiens perdront non seulement leur emploi, mais aussi tout ce pour quoi ils ont travaillé pendant des années – leurs épargnes, leurs régimes de retraite, leur avenir.

Au moment où ils en ont le plus besoin, le programme d’assurance-emploi laisse tomber trop de ces travailleurs et de leurs familles qui ont perdu leur emploi. L’assurance-emploi doit jouer son rôle – notre reprise économique en dépend.

Le Congrès du travail du Canada (CTC) demande au gouvernement fédéral :

  • De verser des prestations ordinaires fondées sur 360 heures de travail, peu importe où les gens vivent et travaillent au Canada.
  • De hausser les prestations sur-le-champ pour qu’elles correspondent à 60 % des gains fondés sur les 12 meilleures semaines de rémunération.
  • De porter à 50 semaines la période de prestations maximale.

 

Des rassemblements ont déjà eu lieu pour exiger un vrai programme d’a.-e. et plus de dix mille personnes ont signé des pétitions appuyant nos exigences. Mais nous devons maintenir la pression en faveur de la réforme de l’a.-e.

Le SCFP appuie sans réserve la demande du CTC qui souhaite que les sections locales distribuent des pétitions, les fassent signer et les retournent à leur conseil du travail local et à leurs députés fédéraux. En effet, les députés sont obligés de lire une pétition à la Chambre des communes s’ils la reçoivent avec au moins 25 signatures.

À l’automne, la Commission sur les cols bleus, formée de conservateurs et de libéraux, présentera ses idées sur la réforme de l’a.-e. au gouvernement. Nous devons garder le débat sur la place publique pour les quelques mois qui viennent.