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Sans tambour ni trompette, un petit vendredi après-midi d’été, le ministère des Transports du Québec a renoncé à son projet de construire un important échangeur routier de Montréal en partenariat public-privé.

L’échangeur Turcot relie les autoroutes 15, 20 et 720. (Voir aussi la photo panoramique.) Construit en 1967, l’échangeur tombe littéralement en ruines depuis quelque temps déjà.

Le gouvernement du Québec avait annoncé en 2007 qu’il comptait reconstruire l’immense échangeur en trèfle à un coût s’établissant entre 1,2 et 1,5 milliard de dollars. Mais lorsque le plan d’affaires a été dévoilé en octobre 2008, le gouvernement a déclaré que le projet serait entrepris en partenariat public-privé.

Le ministère explique sa volte-face par le resserrement du crédit pour les emprunts du secteur privé.

« Les économies prévues de 100 millions de dollars ne sont plus là », a affirmé la ministre des Transports Julie Boulet à la Gazette de Montréal du 25 juillet.

Mais Claude Généreux, secrétaire-trésorier national du SCFP, doute que ces économies aient jamais existé.

Le projet a aussi suscité une vigoureuse opposition publique, notamment à cause de son impact environnemental.