Depuis la catastrophe du Rana Plaza les consommateurs d’Amérique du nord et d’Europe comprennent sans doute maintenant les véritables coûts des vêtements mode à bas prix. La question des violations des droits des travailleurs au Bangladesh attire une attention internationale croissante et la pression monte sur le gouvernement du pays afin qu’il amende ses lois du travail et permette aux travailleurs de former des syndicats et de mener des négociations collectives pour améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail.
Du 24 novembre au 6 décembre 2013, Kalpona Akter, directrice exécutive du Center for Worker Solidarity (Centre pour la solidarité des travailleurs) du Bangladesh se rendra à Vancouver, Ottawa, Québec, Montréal et Toronto où elle fera appel à la solidarité des citoyens canadiens envers les travailleurs du textile de son pays. L’invitation à été lancée par le Syndicat canadien de la fonction publique, le Maquila Solidarity Network (Réseau Maquila pour la solidarité) et le Fond pour la justice sociale de l’Alliance de la fonction publique du Canada.
Mme Akter a fait ses débuts comme travailleuse du textile à l’âge de 12 ans. À 16 ans, elle a été congédiée parce qu’elle avait tenté de former un syndicat dans l’usine où elle travaillait. Aujourd’hui, elle dédie sa vie à venir en aide aux travailleurs du textile. Sa tournée au Canada a plusieurs objectifs : sensibiliser les syndiqués et la population en général, faire monter la pression sur les entreprises canadiennes qui ont des liens avec le Rana Plaza et encourager le gouvernement canadien à inciter le gouvernement du Bangladesh à renforcer ses lois du travail.
Pour en savoir plus sur la tournée de Kalpona Akter au Canada, lisez les documents ci-dessous.