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Assurance-emploi, beaucoup de paroles, peu d’actions

Au cours de la dernière semaine les gens se sont montrés de plus en plus préoccupés par l’incapacité de notre système d’assurance-emploi d’aider les Canadiens à traverser la récession.

Les partis d’opposition et des milliers de travailleurs canadiens veulent savoir comment un système qui ne couvre que 40 % des chômeurs canadiens peut contribuer à assurer la stabilité dont notre pays a besoin pendant cette période économique difficile.

Lundi, dans une tentative d’enrayer la grogne croissante, la ministre des Ressources humaines, Diane Finley, a annoncé une série de modifications à l’assurance-emploi.  Mais le plan des conservateurs n’est pas nouveau et de plus, il ne fait rien pour régler les principaux problèmes de l’actuel système d’assurance-emploi.  Les 500 millions de dollars annoncés pour le recyclage professionnel étaient déjà prévus au budget de janvier et
60 % des chômeurs canadiens n’ont toujours pas accès aux prestations d’assurance-emploi.

Le SCFP réclame une norme d’admissibilité de 360 heures pour tous – peu importe le lieu de résidence des travailleurs – des prestations basées sur les 12 meilleures semaines de rémunération et le versement des prestations sur une durée minimale de 50 semaines.  Compte tenu de la situation économique actuelle, le Canada ne peut se permettre de poursuivre les joutes politiques qui se jouent sur le dos des travailleurs au chômage.


Les travailleurs de Toronto disent non aux concessions

Les travailleurs municipaux de Toronto, membres des sections locales 79 et 416 ont accordé un mandat de grève fort à leurs comités de négociations.

Le 20 mai, les membres du Syndicat des employés municipaux de Toronto, section
locale 416 du SCFP, se sont prononcés pour la grève dans une proportion de 89 %, alors que 90 % des cols blancs de la ville de Toronto, membres de la section locale 79 du SCFP, se sont prononcés pour la grève lors d’un vote tenu le 24 mai. 

« Nous reviendrons à table porteurs d’un message clair de la part des membres, a déclaré le président de la section locale 416, Mark Ferguson.  La ville de Toronto doit retirer ses 118 pages de concessions de la table.  »

Les deux syndicats sont déterminés à poursuivre leur travail pour en arriver à une entente négociée et éviter la grève.  « À l’issue de ce processus, nos membres bénéficieront d’une convention collective équitable, avec ou sans recours à la grève, a affirmé la présidente de la section locale 79, Anne Dembinski.  La ville doit cesser de prendre prétexte de la crise économique pour retirer aux travailleurs des droits qu’ils ont mis des décennies à obtenir.  »


En Saskatchewan, l’approche deux poids deux mesures en santé provoque un appel à la grève

Le Conseil des soins de santé du SCFP-Saskatchewan se prépare à tenir un vote de grève après une nouvelle semaine de négociation sans résultat avec l’Association des organismes de santé de Saskatchewan (SAHO).

« Nous sommes sans contrat de travail depuis plus de 14 mois et la SAHO n’a toujours pas présenté d’offre monétaire à notre table, dit Gordon Campbell, président du Conseil des soins de santé du SCFP.  Pourtant, la SAHO a proposé une offre salariale substantielle aux membres du Syndicat des infirmières de Saskatchewan moins de deux mois après l’expiration de leur contrat l’an dernier.  »  M. Campbell affirme que la SAHO applique deux poids deux mesure à la table de négociation, ce qui irrite considérablement les 12 600 travailleurs des soins de santé travaillant dans 5 régions sanitaires de la province.

Les membres du SCFP sont aussi atterrés par la loi sur les services essentiels du gouvernement.  Alors que les plans de services essentiels des régions sanitaires sont incomplets et inexacts, les employeurs du secteur de la santé refusent de les réviser et le gouvernement n’intervient pas.


La bataille pour un meilleur choix en Nouvelle-Écosse

Les membres du SCFP, en collaboration avec la Fédération du travail de Nouvelle-Écosse et le Congrès du travail du Canada (CTC), font tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer une victoire du NPD lors de l’élection provinciale du 9 juin.

La campagne Un meilleur choix pour la Nouvelle-Écosse en 2009 a pour objectif de faire passer aux travailleurs syndiqués un message du mouvement ouvrier portant sur le véritable changement que représentent Darrell Dexter et le NPD pour les familles de travailleurs de la province.

Le SCFP a libéré plusieurs de ses militants qui collaborent à la campagne du NPD.  Nous espérons, par le biais d’appels téléphoniques, d’envois postaux et de présentations aux sections locales, écrire une nouvelle page d’histoire en faisant élire un premier gouvernement néo-démocrate à l’est de l’Ontario.  M. Dexter et le NPD mènent de façon régulière dans les sondages depuis l’élection de juin 2006.


Des travailleurs du SCFP érigent un piquet devant le bureau de Dalton McGuinty afin de sauver un Centre de santé mentale pour jeunes

Les travailleurs à l’emploi du Centre Robert Smart ont érigé un piquet devant le bureau de comté du premier ministre Dalton McGuinty à Ottawa, dans l’espoir de sauver un centre de santé mentale menacé de fermeture en raison d’un problème chronique de sous-financement. 

Le centre est l’une de deux seules agences de la province assurant des services de soutien en santé mentale aux jeunes.

« Le financement de ce centre est essentiel et le gouvernement ne peut régler cette crise avec un bout de sparadrap », affirme Simon Davidson, président du Comité consultatif sur l’enfance et la jeunesse de la Commission de la santé mentale du Canada.

« Nous ne pouvons envisager une solution unique pour un problème ici et un manque à gagner ailleurs, a déclaré M. Davidson.  Nous avons besoin d’une stratégie pour l’ensemble du système afin d’être en mesure d’aborder de façon efficace le dossier de la santé mentale des enfants et des jeunes en Ontario. »


Le SCFP remporte des prix de l’Association de la presse syndicale

Les communicateurs du SCFP – le personnel et les bénévoles – ont récolté de nombreux prix lors de la Conférence annuelle de l’Association canadienne de la presse syndicale. Parmi la longue liste de prix récoltés par les membres et le personnel du SCFP, mentionnons le prix d’excellence pour la conception et la mise en page d’un bulletin d’information, le prix de la meilleure illustration, le prix de la meilleure publicité télé et le prix du meilleur site Web. Il faut aussi ajouter à cette liste le prix Abattre les obstacles et le prix du journalisme d’enquête.


Le Congrès de la Division de l’Ontario a lieu cette semaine

Le SCFP-Ontario a lancé son congrès annuel ce mercredi, 27 mai, au Centre Sheraton de Toronto.

Le président national du SCFP, Paul Moist, le président du SCFP-Ontario, Sid Ryan et le président des Travailleurs canadiens de l’automobile, Ken Lewenza, ont pris la parole en ouverture de congrès.  Ils ont parlé de l’importance de préserver la solidarité syndicale dans l’ensemble des secteurs public et privé.  M. Lewenza a aussi parlé du traitement honteux réservé aux travailleurs en grève des sections locales 82 et 543 du SCFP à Windsor.  Le lendemain, le SCFP-Ontario a présenté un document vidéo sur la grève à Windsor.  Ce documentaire sera bientôt en ligne sur le site Web du SCFP-Ontario. 

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