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Babcock & Brown, la société mère du groupe qui a décroché le contrat de construction et d’exploitation de 19 écoles en Alberta, a déclaré que ses actions étaient sans valeur.

Un article du Businesswire indique que les actions de la société ont chuté après que l’entreprise a accumulé des dettes de 3,1 milliards de dollars. Babcock & Brown, qui a licencié le quart de ses employés en août, tente de négocier un plan de restructuration avec ses banquiers.

D’Arcy Lanovaz, président du SCFP-Alberta, demande au ministre de l’Éducation Dave Hancock d’expliquer les raisons pour lesquelles le gouvernement a recours aux services d’une société en faillite pour construire des écoles indispensables.

« On sait depuis longtemps que Babcock & Brown connaissent de sérieuses difficultés, a souligné M. Lanovaz. L’Alberta a désespérément besoin de ces nouvelles écoles – mais je crains que leur construction ne soit considérablement retardée. »

D’Arcy Lanovaz a affirmé qu’il aurait été préférable de construire les écoles selon des méthodes conventionnelles, mais le gouvernement tenait absolument à le faire en partenariat public-privé pour rayer la dette de ses livres.

« Si nous avions utilisé des méthodes conventionnelles, la crise financière mondiale n’aurait pas eu d’effets sur la construction de ces écoles, a précisé M. Lanovaz. En outre, les coûts auraient été moins élevés et le public aurait eu un meilleur contrôle sur l’exploitation des édifices. Le seul avantage pour le gouvernement, c’est que l’entreprise est officiellement détentrice de la dette, plutôt que les contribuables. »

Le président du SCFP-Alberta a réfuté les prétentions du gouvernement à l’effet que les difficultés financières de Babcock & Brown n’auraient aucun effet sur la construction des écoles. «

Babcock & Brown sont des actionnaires majoritaires de l’entreprise qui a conclu le contrat avec le gouvernement de l’Alberta », a rappelé D’Arcy Lanovaz. « Les conservateurs trompent les Albertains en voulant leur faire croire que tout va bien. »