Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Les défenseurs de l’eau publique ont remporté une importante victoire à Williams Lake, en Colombie-Britannique.

À la fin de 2007, le maire et le conseil de la Ville de Williams Lake ont proposé une entente de partenariat public-privé (PPP) avec la société Epcor d’Edmonton. En vertu de l’entente, cette entreprise privée aurait assumé l’exploitation et l’entretien du système de distribution d’eau potable de la municipalité pendant 20 ans. En réponse, les citoyens de Williams Lake se sont unis pour défendre l’eau comme bien public.

L’International Union of Operating Engineers (IUOE) représente les travailleurs des eaux de Williams Lake. Lorsque la privatisation de l’eau a été envisagée, ces membres de l’IUOE ont communiqué avec le SCFP-C.-B. pour demander de l’aide, ce qui a été accepté avec plaisir.

Barry O’Neill, président du SCFP-C.-B., a aussi insisté pour faire un arrêt dans cette localité dans le cadre de la tournée des collectivités rurales de la province. entreprise au printemps 2008. Le maintien du caractère public de l’eau était justement une priorité de la tournée.

Le SCFP-C.-B. a travaillé avec le Conseil des Canadiens et des assemblées ont été rapidement organisées avec les membres de l’IUOE, du SCFP (dont Richard Vollo, militant de notre section locale 873), du chapitre de Williams Lake du Conseil des Canadiens et du conseil du travail de South Cariboo.

De grandes assemblées communautaires, de nombreuses lettres aux journaux et beaucoup de débats ont suivi.  Face à des citoyens qui prenaient manifestement les choses en main, le maire et le conseil municipal de Williams Lake se sont distancés des PPP avec Epcor et ont formé un comité consultatif spécial sur l’eau.

Le 23 juillet 2008, la ville a annoncé que ce comité avait présenté un rapport défavorable au PPP avec Epcor.

Ce comité, présidé par Elmer Thiessen, s’était fait dire par John Dressler, du Conseil des Canadiens, et par d’autres que la privatisation de l’eau était un problème de taille.  Dans son rapport, le comité recommande l’exploitation et l’entretien du système d’eau par le secteur public.  Le conseil municipal a appuyé ces recommandations, ainsi qu’une stratégie de mise en œuvre en juillet et août. L’eau de Williams Lake restera publique.

L’expérience de Williams Lake montre que la solidarité et l’étroite collaboration avec des coalitions communautaires sont très payantes lorsque des services publics comme l’eau sont en jeu.