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MONTRÉAL – Les agents de bord d’Air Canada ont remis aujourd’hui à leur employeur une « Étude de viabilité des fermetures de bases » qui contredit les affirmations de la compagnie à l’effet que les bases sont fermées pour diminuer les coûts.

La compagnie a annoncé en juin qu’elle fermera les bases d’agents de bord de Halifax et Winnipeg le 1er novembre.

« Nous avons fait nos devoirs et nous démontrons qu’il n’existe aucune raison d’affaires ni de justification économique à la fermeture des bases, à moins que le transporteur ait, pour ce faire, une autre raison qu’il refuse de partager avec nous », a déclaré Lesley Swann, présidente de la Composante d’Air Canada du SCFP qui représente les agents de bord.

Le transporteur soutient que la fermeture des bases de Halifax et de Winnipeg est justifiée par les conclusions de sa propre étude de viabilité des bases. Air Canada n’a demandé ni aux agents de bord, ni à leur syndicat de contribuer à cette étude et refuse de la rendre publique.

Le syndicat qui représente les agents de bord, le Syndicat canadien de la fonction publique, a réalisé sa propre étude sur les configurations de vols et les coûts liés à la fermeture des bases de Halifax et Winnipeg. L’étude conclut que pour pouvoir maintenir son service actuel, Air Canada devra débourser environ 2 millions de dollars de plus par année si les bases sont effectivement fermées. Si aucun agent de bord n’a comme base ces deux centres régionaux, Air Canada devra débourser plus pour l’hébergement et le transport des agents de bord.

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Renseignements : Lesley Swann, présidente, Composante d’Air Canada du SCFP – 416-809-2577; Daniela Scarpelli, conseillère nationale du SCFP – 416-458-0588; Dennis Lewycky, service des communications du SCFP – 204-333-5065 :sepb491