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Un groupe de marcheuses, principalement de la Colombie-Britannique, s’est rassemblé sur la Colline du Parlement pour réclamer la justice au nom de plus de 3000 femmes autochtones disparues et assassinées.

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Le groupe de la Marche pour la Justice a quitté Vancouver à pied le 21 juin, soit la Journée nationale des Autochtones.

Le groupe demande au premier ministre d’ordonner la tenue d’une enquête publique sur la disparition et l’assassinat de femmes de tous les horizons et habitant des collectivités urbaines et rurales d’un bout à l’autre du pays.

« Ces femmes n’ont pas mérité la mort violente qui a été réservée à tant d’entre elles, d’affirmer l’organisatrice de la marche, Gladys Radek, dont le nom de la nièce, Tamara, figure sur la liste. Il est temps de mettre fin à la violence contre les femmes. »

Plus de 300 personnes étaient sur place pour accueillir le groupe à Ottawa. Parmi les supporters figuraient deux douzaines de membres du SCFP représentant le Conseil national des Autochtones, le Conseil des Autochtones de l’Ontario et le Comité national arc-en-ciel.

« Vous n’êtes pas seules, de déclarer le président national du SCFP, Paul Moist, aux personnes réunies. Les 570 000 membres du SCFP sont solidaires à votre cause. »

« Plusieurs membres de nos conseils des Autochtones se trouvent sur la liste de personnes disparues, et une a été retrouvée morte », de poursuivre M. Moist, après que quelques membres familiaux éplorés ont raconté leur récit d’une sœur, d’une mère, d’une tante, d’une nièce, d’une fille ou d’une petite-fille disparue.

Roger Procyk du Manitoba est aujourd’hui un sénateur régional siégeant au Conseil national des Autochtones du SCFP et un bon ami d’une des femmes assassinées. Il réclame des actions immédiates.

« Nous devons mettre fin à de telles tragédies. Nous devons nous unir pour obtenir la justice, l’équité et la résolution. »