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Jeudi dernier, Paul Moist, le président national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), a parlé des dangers des partenariats public-privé (PPP) à une foule composée de dirigeants du SCFP, de représentants du mouvement syndical et de politiciens des scènes municipale et provinciale.

M. Moist a parlé des risques associés à la prestation, par des entreprises privées, des services publics et il a instamment demandé aux politiciens de prendre le temps d’étudier les recherches qui ont été publiées par diverses sources. « D’autres villes canadiennes ont rejeté la solution des PPP pour le financement des écoles, des hôpitaux et des arénas, a dit M. Moist. Dans certains cas, il s’agit de villes ontariennes comme Ottawa, Kingston et Hamilton. »

Le conseil municipal de Cornwall organise une assemblée publique le mardi 25 septembre afin d’entendre l’opinion des résidents sur un projet d’aréna en PPP et il se prononcera par vote sur le dossier en octobre.

« Lorsque les services publics sont menacés par la recherche de profit des entreprises, ce n’est pas le meilleur intérêt des résidents qui est servi. Lorsque l’entreprise privée fait son entrée et que c’est le bénéfice net qui compte, ce sont les frais d’utilisateurs, l’entretien déficient et le manque de personnel qui deviennent la norme », a ajouté M. Moist. 

Le SCFP a lancé une campagne destinée à informer les résidents de Cornwall et les conseils municipaux à propos de la gestion des PPP et de faire connaître l’historique de problèmes et d’échecs associés à de tels projets.

Pour information :

Wendy Forbes
Communications SCFP
416-892-8716