Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le projet de loi de Rodney McDonald qui voulait retirer leur droit de grève à quelque 32 000 travailleurs de la santé en Nouvelle-Écosse a été tué dans l’œuf.

Dans une déclaration surprise, le chef libéral Stephen MacNeil a annoncé aujourd’hui que son parti n’appuierait pas l’interdiction de la grève dans le secteur des soins de santé.

Le SCFP s’était joint à une coalition de sept syndicats de la santé pour lutter contre le projet de loi.

Danny Cavanagh, président du SCFP de la Nouvelle-Écosse, était ravi. « Nous sommes très heureux que les libéraux aient percé à jour cette mesure nettement politique du gouvernement MacDonald. Ils savent aussi bien que nous qu’une telle interdiction aggraverait les pénuries dans le secteur de la santé de notre province au lieu de les atténuer. »

« Les travailleurs de la santé de la Nouvelle-Écosse affirment qu’ils ne veulent pas perdre leurs droits de négociation. Ils veulent que les vrais dossiers soient abordés dans le secteur de la santé, comme les pénuries, les délais d’attente, les fermetures de salles d’urgence et les problèmes de santé mentale. »

« Nous savons aussi que les deux partis d’opposition conviennent avec nous qu’une loi sur les services essentiels ne résoudra pas les vrais problèmes dans le secteur de la santé », a conclu Danny Cavanagh.

Pour en savoir plus, www.dontmakeshortagesworse.ca.