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Les travailleurs d’entrepôt de U of T Press sont en grève depuis le lundi 5 mars. « Nous avons tout essayé pour négocier une convention collective juste et équitable avec U of T Press, d’affirmer le président de la section locale 3261 du SCFP, Ron Hoinkes. Mais l’employeur se montre déraisonnable. »

À l’heure actuelle, les employés de la section locale 3261 du SCFP gagnent à peine 9,36 $ l’heure et ne bénéficient d’aucuns avantages sociaux. Plusieurs doivent tenir deux ou trois emplois juste pour subvenir aux besoins de leur famille. Dans le cadre de la ronde de négociations contractuelles en cours, ces travailleurs demandent une modeste augmentation à 10 $ l’heure plus avantages sociaux. Cependant, U of T Press refuse de s’entendre.

Dans l’énoncé de mission de U of T Press peut-on lire « promouvoir le rôle de l’Université de Toronto comme chef de file parmi les établissements d’enseignement supérieur du Canada et rehausser son statut. »

Il appert donc que l’employeur juge que la façon d’y parvenir consiste à pousser ses employés d’entrepôt à temps partiel vers la pauvreté. En même temps, les employés de U of T Press du côté de l’Université de Toronto (propriété de U of T Press) gagnent plus de 13 $ l’heure.

« Tout ce que nous demandons, c’est un salaire décent et des avantages sociaux en guise de filet de sécurité, de poursuivre Hoinkes. L’Université de Toronto fait preuve d’hypocrisie en maintenant deux poids deux mesures quand il est question de verser un salaire suffisant aux travailleurs. U of T Press nous refuse le droit à un revenu décent. »

« U of T Press est une des maisons d’édition les plus prestigieuses au pays et la propriété d’une des plus importantes universités canadiennes. Comment peut-elle maintenir sa dignité et sa renommée en réservant un traitement si médiocre à ses employées et employés les plus vulnérables? », de conclure Hoinkes.

À ce stade-ci, personne ne connaît les répercussions qu’aura la grève sur les activités de U of T Press ou les points de vente au détail dont l’approvisionnement en dépend.

Renseignements :
Mary Catherine McCarthy, représentante nationale du SCFP, 416-292-3999; Wendy Forbes, représentante du service des communications, (cell.) 416-892-8716; Ron Hoinkes, président de la section locale 3261 du SCFP, (cell.) 416-738-4491