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Le 23 janvier, les Canadiens iront aux urnes. Ces élections sont cruciales pour l’avenir du pays. Les sondages indiquent que le parti conservateur, dirigé par Stephen Harper, formera sans doute un gouvernement minoritaire, et peut-être même majoritaire. Il est donc essentiel que nous fassions élire le plus grand nombre possible de députés néo-démocrates à la Chambre des communes.

Après 12 années de pouvoir, les libéraux ont fait la preuve que leurs promesses électorales ne sont que du vent et ils laissent derrière eux d’innombrables engagements brisés. La privatisation des services publics croît maintenant à un rythme alarmant. Il n’existe aucun programme national de garderies et, sans restrictions imposées au financement, la prestation à but lucratif des services de garde à l’enfance est une certitude. La prolifération des cliniques à but lucratif pour les services diagnostiques et de chirurgie montre l’ampleur de l’irresponsabilité des libéraux, qui refusent de faire respecter la Loi canadienne sur la santé.

Le parti conservateur n’est pas une solution de rechange aux libéraux. Un gouvernement conservateur démantèlera de nombreux programmes sociaux et économiques progressistes. Les conservateurs appuient les soins de santé à but lucratif, les baisses d’impôts qui favorisent les entreprises et les riches plutôt que les travailleurs, une solution inefficace pour les services de garde à l’enfance qui ne créera de places en garderie et la réduction du soutien aux programmes communautaires et à l’infrastructure collective.

Un gouvernement conservateur assimilera notre pays encore plus vite aux États-Unis, en accélérant l’intégration de nos économies et en fusionnant pratiquement nos politiques étrangères. Stephen Harper a clairement dit qu’il déchirerait les ententes internationales comme l’Accord de Kyoto sur le changement climatique et qu’il annulerait le financement destiné à combler les besoins des peuples autochtones. Le sort des personnes âgées, des communautés autochtones, des étudiants, des personnes handicapées et de toutes les familles de travailleurs ne s’améliorera pas avec un gouvernement conservateur, bien au contraire.

Le Nouveau Parti démocratique a montré, à la dernière session parlementaire, qu’il pouvait jouer un rôle efficace dans la mise en œuvre de politiques qui profitent à nos membres et à leurs familles. En élisant un plus grand nombre de députés néo-démocrates au prochain Parlement, nous pourrons mieux faire entendre notre voix. Nous pourrons protéger les soins de santé publics, créer un programme universel de garderies, financer une infrastructure publique qui en a bien besoin, protéger nos régimes de retraite, nous opposer aux baisses d’impôts pour les sociétés et investir dans les programmes sociaux.

Nous savons que les libéraux ne représentent pas les intérêts des travailleurs et nous savons qu’en votant pour eux, nous n’arrêterons pas les conservateurs. La campagne des libéraux s’est effondrée et la seule solution de rechange aux conservateurs est un solide contingent de députés néo-démocrates à la Chambre.

Dans toutes les luttes électorales qui se livrent à l’extérieur du Québec, le Conseil exécutif national du Syndicat canadien de la fonction publique appuie le Nouveau Parti démocratique, car ce sont les néo-démocrates qui représenteront le mieux les intérêts des familles ouvrières. Nous demandons à tous les membres du SCFP, sauf à ceux du Québec, d’accorder leur soutien au NPD et de travailler à faire élire le plus grand nombre possible de députés néo-démocrates le 23 janvier.

Depuis longtemps, le SCFP respecte le droit à l’autodétermination politique des Québécois et le Conseil exécutif national respectera le choix politique des membres du SCFP au Québec qui veulent respecte le Bloc.