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Nous approchons de la fin d’une année tumultueuse, remplie d’épreuves mais aussi d’espoir, une année qui a commencé avec le tsunami dévastateur qui a frappé l’Asie le 26 décembre dernier. Le SCFP a réagi à la crise avec compassion, rapidité et générosité.

À l’aube de la nouvelle année, le monde est toujours aux prises avec des désastres qui sont dus à l’incurie des hommes, comme la pauvreté croissante, l’exclusion sociale et la détérioration de l’environnement. Il doit aussi composer avec la belligérance des États-Unis au Moyen-Orient et ailleurs, de même qu’avec les menaces à la sécurité publique que la Maison blanche de Bush tente de combattre avec sa prétendue guerre au terrorisme, dont se mêle aussi notre propre gouvernement.

Bien que la plupart des membres du SCFP soient loin de ces zones de guerre, ils sont toujours les premiers à répondre aux besoins des autres et à travailler contre l’injustice et l’inégalité. Nous sommes aussi les premiers à mener la lutte contre des forces qui minent nos collectivités et notre démocratie.

La privatisation est l’une de ces forces qui menacent nos collectivités en répandant l’exclusion et l’inégalité. La privatisation affaiblit nos villes et rend nos familles plus vulnérables au chômage et à la détérioration du niveau de vie.

Nous sommes en pleine campagne électorale fédérale. Les deux partis principaux, les libéraux et les conservateurs, appuient la privatisation des services publics. Les libéraux disent qu’ils ne sont pas en faveur de la privatisation, mais c’est faux. Les conservateurs affirment qu’ils privatiseront, et ils le feront pour vrai.

Les deux partis promettent de protéger les soins de santé et les garderies. Mais les libéraux refusent de stopper la privatisation dans ces deux domaines critiques. Quant aux conservateurs, ils ne feraient que l’accélérer et donneraient même de l’argent directement aux parents plutôt que de créer un programme de garderies universel.

Les deux partis affirment qu’ils ont un plan pour améliorer l’économie et reconstruire l’infrastructure qui soutient nos collectivités. Mais leurs plans, qu’ils l’avouent ou non, sont basés sur la vente de nos services publics à des entreprises à but lucratif.

Parfois, le monde nous dépasse et nous pensons qu’il n’y a rien à faire. Nous invitons tous les membres du SCFP à faire porter leurs efforts, en 2006, sur les choses que nous voulons vraiment, pour nous-mêmes, pour nos lieux de travail et pour nos collectivités. Nous ne sommes pas obligés de nous contenter de moins, ni de sombrer dans le cynisme et le désespoir. Nous pouvons réagir de façon positive – et voter de façon positive lorsque nous nous rendrons aux urnes le 23 janvier.

Allons en paix et avançons en édifiant notre syndicat et en fortifiant nos collectivités chaque jour pour l’année qui vient.

En toute solidarité, Joyeuses Fêtes !

Le président national,
Paul Moist

Le secrétaire-trésorier national,
Claude Généreux