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TORONTO – La section locale 79 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) formulera une demande au gouvernement provincial aujourd’hui afin de faire modifier une proposition législative, le projet de loi 206 – Loi de 2005 sur le régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario – qui est discriminatoire à l’endroit des femmes au travail.

En effet, les travailleuses qui occupent certains emplois à prédominance masculine – par exemple, policière ou sapeure-pompière – peuvent se négocier de meilleures prestations de retraite et sont admissibles à leur retraite plus tôt que les cotisantes qui occupent d’autres emplois.

« Notre intention n’est pas de contester le droit des policiers et des sapeurs-pompiers à ces prestations, de déclarer Ann Dembinski, présidente de la section locale. Cette proposition législative erre gravement en enchâssant dans la loi une discrimination sexuelle systématique. Nous représentons de nombreuses femmes qui effectuent un travail très difficile, dont des infirmières qui doivent composer avec des épidémies telles que le SRAS. Tout le monde doit bénéficier de droits égaux de négocier une pension décente, et c’est le message que nous comptons transmettre au gouvernement aujourd’hui. »

Ann Dembinski et Tim Maguire, vice-président et délégué syndical en chef de la section locale 79, livreront une présentation sur la proposition législative.

  • QUAND? Le mercredi 23 novembre à 16 h 40
  • OÙ? Queen’s Park, salle Améthyste

La section locale 79 du SCFP représente plus de 18 000 employées et employés de la ville de Toronto, de la société communautaire d’habitation de Toronto et de l’hôpital Bridgepoint.

Pour plus de renseignements :

Shannon McManus, Service des communications du SCFP, (416) 455-8247

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