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Les chirurgiens britanniques soutiennent que la sous-traitance de chirurgies courantes aux cliniques privées fait des ravages dans les hôpitaux. Lassociation qui représente les chirurgiens généralistes du pays soutient que le secteur privé « écrème » les interventions faciles pour empocher les profits le plus rapidement possible.

Le directeur de lassociation, Robert Lane, affirme que la privatisation des interventions enlève aux nouveaux chirurgiens des occasions de formation, fragmente les services cliniques et déstabilise les finances du National Health System (assurance-maladie) du pays. En effet, les hôpitaux publics ont maintenant moins de moyens pour soccuper dinterventions plus complexes.

Le programme de sous-traitance, lancé en 2003, a confié 250 000 chirurgies à des entreprises privées. Le gouvernement a privatisé les soins en affirmant que cela permettrait de réduire les listes dattente pour les épreuves diagnostiques et les traitements.

Pour compliquer encore davantage les diagnostics et les traitements, une entreprise qui exploitera cinq cliniques privées (appelées « centres de traitement du secteur indépendant ») a révélé quelle sous-traitera les soins à une autre société qui fera analyser les radiographies des patients du NHS par des médecins au Sri Lanka.

Les dossiers seront envoyés et retournés par courrier électronique ce qui, selon le directeur de la société britannique de radiographie, réduira la coordination des soins. Richard Evans a dit aux médias que les soins sont de meilleure qualité lorsque les médecins et les radiologues travaillent face à face.