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Le premier ministre de lAlberta, Ralph Klein, emprunte le discours à leau de rose du premier ministre britannique, Tony Blair, pour vendre la privatisation des soins de santé dans sa province natale et dun bout à lautre du pays.

Cette semaine, Klein a déclaré à un prestigieux auditoire de gens daffaires de Calgary que son gouvernement chercherait à réformer les soins de santé selon une « tierce voie », située quelque part entre les modèles américain et canadien.

« Nous savons que cest une nécessité, a dit Klein. Il est temps que nous passions à laction. »

Toutefois, sa « tierce voie » consiste à vendre lidée de la commercialisation en la camouflant sous un déguisement de mouton. La privatisation continuera de miner le système public, damoindrir la qualité et de limiter laccès, peu importe ce quen disent les doreurs dimage.

Même Klein devrait pourtant savoir quon ne peut être enceinte « à moitié ». On ne peut laisser libre cours à la privatisation des soins tout en réduisant les budgets alloués au système public sans sattendre à nuire à la qualité des soins et à laccessibilité aux soins.

Demandant aux autorités régionales en matière de santé de lAlberta de faire preuve dune plus grande « innovation », Klein fait tout ce quil peut pour redorer le blason de la privatisation en lui donnant un nouveau nom.

« Tierce voie ? Il nen est pas question ! », a répondu le président national du SCFP, Paul Moist.

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