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Si vous ne pouviez pas être blessés, si aucune voiture navait à vous éviter et si on vous offrait 20 $ pour le faire, iriez-vous jouer sur une autoroute ?

Si le Centre canadien pour les partenariats public-privé insérait une telle question dans un sondage, vous vous attendriez sans doute à ce que son résultat ait pour titre : « Les Canadiens sont en faveur des jeux sur les autoroutes ».

Cette semaine, le groupe pro-privatisation a publié les résultats dun sondage selon lequel les Canadiennes et Canadiens sont en faveur des partenariats public-privé. Mais la question était biaisée, elle reposait sur des hypothèses erronées et navait pour but que damener les gens à répondre « oui ».

« La question principale était basée sur une prémisse sans fondement et était le reflet de lillusion véhiculée par les P3, affirme le président national du SCFP, Paul Moist. Le sondage aurait plutôt dû poser des questions portant sur la réalité des P3 dans lensemble du pays : les coûts plus élevés, le culte du secret, le manque dobligation de rendre des comptes et la baisse de qualité et daccessibilité des services. »

« Les gens réagissent assez bien à la notion de partenariat, mais leur opinion a tôt fait de changer lorsquils réalisent que les P3 ont un parti-pris fondamental en faveur des sociétés et non des collectivités », a ajouté M. Moist.