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Des centaines de syndicalistes provenant de tout le pays sont réunis à Montréal pour participer à la 9e Conférence nationale du SCFP sur la santé et la sécurité au travail. Et, pour la première fois, la moitié des personnes présentes sont des femmes.

À louverture de la conférence, le président national Paul Moist a souligné le rôle important que jouent les militantes et militants en santé et sécurité au SCFP.

« Il ny a pas de tâche plus naturelle dans notre syndicat que de défendre et daméliorer les droits de nos membres en matière de santé-sécurité », a souligné Paul Moist aux participants.

Grâce aux militantes et aux militants du SCFP, depuis déjà 20 ans, le 28 avril est reconnu dans le monde entier comme la journée consacrée à ceux et celles qui sont décédés au travail. Paul Moist a ajouté que le Jour de deuil est « lun des plus importants évènements de participation de masse de la planète ».

Membre québécois du Comité national de santé et de sécurité, Roland Alix a rendu un hommage émouvant à trois confrères du Québec qui ont connu une mort violente au travail en lespace de quatre mois au début de lannée.

Pour sa part, le président du SCFP-Québec, Mario Gervais, a rappelé que selon les données de lOrganisation internationale du travail (OIT), il y a chaque année, plus de personnes qui perdent la vie en travaillant quil y a de victimes dans les conflits armés.

En conclusion, Paul Moist a insisté sur lurgence dagir et a invité les membres du SCFP à ne pas laisser les employeurs prendre le contrôle de la situation, « car cest à nous de le faire ».

« Chaque fois que nous songeons à abandonner, nous devons penser à la bannière des disparus et à ce que chaque nom représente, a-t-il déclaré. Le meilleur hommage que nous puissions leur rendre, cest de transformer notre peine et notre tristesse en solidarité, et trouver là une source de motivation à poursuivre la lutte, à aller de lavant et à agir, afin que nos employeurs rendent chaque lieu de travail sain et sans danger pour tous nos membres. »