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La direction dun refuge pour femmes battues de la région de Toronto a décrété un lock-out à lencontre des 40 membres de la section locale 3636 du SCFP. Le conflit porte sur un plan de restructuration qui a pour objectif de pousser les militantes et militants syndicaux à la retraite anticipée.

Le 24 janvier, la direction a fermé la Yellow Brick House dAurora et elle a replacé les résidentes des femmes qui fuient la violence conjugale dans une nouvelle installation qui noffre que peu de sécurité et de protection. ,

« Nous sommes très inquiètes pour la sécurité des résidentes et de leurs enfants, affirme Colleen Johnson, membre de la section locale. Nous ne voulions pas que les résidentes soient déplacées ni que leurs sessions dorientation soient interrompues. Cest pourquoi nous navons pas déclenché la grève. Il est évident que la direction ne partage absolument pas nos inquiétudes. »

La direction veut réorganiser le refuge et augmenter les exigences en emploi des conseillères. La direction a identifié neuf membres du personnel qui, selon elle, ne possèdent pas les qualifications nouvellement requises. Curieusement, toutes sont des militantes syndicales ou des membres du comité de négociation.

Le syndicat a fait valoir que la direction doit reconnaître lexpérience de travail, les équivalences de formation et, dans certains cas, la capacité de parler une langue seconde comme étant des qualifications valables.

Au cours des quatre mois de négociation, il ny a eu que trois rencontres. La direction a annulé deux rencontres et elle a forcé les employées à se prononcer sur son offre finale.

« Sans en avoir préalablement parlé à ses employées loyales et expérimentées, notre employeur a décrété quil était désormais requis pour faire notre travail de posséder de nouvelles qualifications, de nouveaux diplômes et de parler une autre langue. Tout ce que nous avons cest notre avis de licenciement, cest tout à fait injuste, » dit Colleen Johnson.