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Dans une belle démonstration de solidarité, plus de cent travailleuses et travailleurs municipaux et de bibliothèque de la région de York, membres de la section locale 905 du SCFP, ont bravé les températures glaciales et les vents violents pour marcher avec des travailleuses devant la Yellow Brick House, un refuge pour femmes dAurora. Leur soutien a remonté le moral des 40 travailleuses du refuge, membres de la section locale 3636 du SCFP, qui sont aux prises avec un employeur buté et bien décidé à miner la sécurité demploi de base.

La section locale 905 a organisé la mani-festation pour faire clairement savoir à la direction du refuge quil nest pas question de tolérer les tentatives visant à réorganiser le lieu de travail en congédiant neuf conseillères (qui, par hasard, sont toutes militantes syndicales) et en les remplaçant par de nouvelles recrues. Les membres voulaient aussi condamner les tactiques dintimidation, notamment la distribution dune offre directement au domicile des membres en décembre et une demande devant le conseil du travail pour imposer un vote supervisé sur une offre finale.

« Il est odieux que cet employeur, qui offre un refuge et des services à des femmes victimes de violence, ait recours à lintimidation pour congédier des travailleuses. Cest de lantisyndicalisme pur. Et nous ne permettrons pas que cela se produise dans la région de York », affirme la présidente de la section locale 905 du SCFP, Kim Perry.

« Notre section locale compte 3 500 membres et nous appuyons inconditionnellement les consurs de la section locale 3636. Cest cela, la solidarité syndicale. Et lemployeur la verra bientôt en action et de très près », ajoute Mme Perry.

Pendant des mois, les travailleuses du refuge ont négocié avec leur employeur. Elles ont tenté à plusieurs reprises den arriver à un règlement et déviter un conflit qui pourrait perturber les services offerts aux femmes fuyant des relations violentes. Mais la direction a saboté le processus de négociation à chaque occasion.

En novembre, lemployeur a quitté la table de négociations et a immédiatement demandé un « rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation » pour être en position légale de lock-out. Pendant les Fêtes, il a présenté au conseil du travail une demande dimposition de vote supervisé sur une offre finale, puis a annulé deux journées de négociations prévues.