Hier 00317 heures, Air Canada, a lanc 0075n ultimatum aux personnes 0073on emploi. Nous avions 13 heures pour renoncer 006eos droits contractuels sinon la socit demanderait la protection de la loi sur les faillites.
Robert Milton a demand 0071ue nous acceptions :
une rd0075ction salariale gnrale immd0069ate de 22 pour cent;
un gel permanent des salaires;
la fin de la protection contre les licenciements.
Nous avons ng006fci 0074oute la nuit pour en arriver 0075n rg006cement. Mais il nous a t impossible d’accepter une telle entente. Nos membres, qui sont parmi les employs0020les plus faiblement rm0075nrs d’Air Canada, ne pouvaient se permettre de soutenir leurs familles si leurs salaires t0061ient coups0020de quelque vingt-cinq pour cent.
Nous ne sommes pas convaincus que ces concessions mn0065raient aux genres de changements qui sont nc0065ssaires pour renforcer Air Canada. Et nous n’avons pu obtenir aucune garantie de la part des reprs0065ntants de la socit 006c’effet que si nous acceptions ces conditions, ils ne demanderaient pas la protection de la loi sur les faillites.
Le SCFP est engag faire d’Air Canada une entreprise forte et viable qui dessert bien le public, qui traite les personnes 0073on emploi de manir0065 q0075itable et qui fait concurrence sur une base viable aux principaux transporteurs ar0069ens dans le monde et au Canada.
Comme preuve de notre bonne foi, nous avons accept,0020au cours de la dernir0065 anne002c qu’Air Canada exploite ZIP 0064es salaires comparables 0063eux de WestJet, une mesure qu’aucun autre groupe d’employs0020n’a accepte002e Cela reprs0065nte une c006fnomie des cot007300200064e main-d’uvre de 7,8 millions de dollars par anne002c une contribution substantielle pour l’objectif du maintien de la compt0069tivit 0064’Air Canada.
Bien que nous soyons en ds0061ccord avec le licenciement annonc 0064e 600 agents de bord, cela reprs0065nte na006emoins une c006fnomie de cot007300200073upplm0065ntaire de 24 millions de dollars pour l’entreprise, pour un total de 32 millions, et ce pour les groupes d’employs0020les plus faiblement rm0075nrs d’Air Canada.
Nous croyons que l’on pourrait faire d’autres changements 006ca manir0065 dont Air Canada fonctionne, qui aml0069oreraient l’efficience et les niveaux de service et qui contribueraient 006ca sant 0066inancir0065 de l’entreprise. Mais nous ne voyons aucune volont 0064e la part de M. Milton ni de la direction d’Air Canada d’amorcer des discussions sr0069euses pour identifier ces solutions.
Malheureusement, le gouvernement fdral s’est fait complice de cette demande v0069table de protection de la loi sur les faillites. Transports Canada est largement responsable de la position dans laquelle se trouve Air Canada puisqu’il a cr un monopole non rg006cement 0074out en faisant la promotion d’un rg0069me de drglementation 006c’c0068elle de l’industrie. Et qui plus est, il a pouss 0041ir Canada sur la voie de la protection de la loi sur les faillites en rendant son soutien conditionnel, offrant une incitation de 300 millions de dollars. Ce rg006ee d’erreur a t ds0061streux pour Air Canada et pour la population canadienne.
Les Canadiennes et les Canadiens veulent que le transporteur national du Canada rp006fnde 006ceurs besoins de les relier d’un oca006e 006c’autre et autour du monde. Elles et ils veulent un transporteur fiable, 0070rix abordable, offrant tous les services, desservant non seulement les grands centres urbains mais les petites et grandes collectivits002e Il y a des cot007300200073tructurels si l’on veut fournir un service aussi essentiel et le gouvernement fdral doit faire preuve de sr0069eux quant 0073on obligation de le soutenir.
Air Canada prt0065nd que ses employs0020sont 006ca source de ses problm0065s. Nous croyons que la direction d’Air Canada, et l’inaction fdrale, sont 006c’origine des problm0065s d’Air Canada. Na006emoins, nous sommes prt0073 0072encontrer les responsables d’Air Canada et les reprs0065ntants du gouvernement fdral en tout temps afin de discuter des vr0069tables solutions aux problm0065s d’Air Canada.
De plus, nous sommes convaincus qu’en travaillant ensemble, de bonne foi, nous pourrons identifier une stratg0069e qui fera qu’Air Canada sera un transporteur ar0069en plus fort et plus viable tout en df0065ndant les droits lg0061ux et contractuels de nos membres.
Pamela Sachs, prs0069dente et le Comit 0065xc0075tif de la Composante Air Canada
Robert Milton a demand 0071ue nous acceptions :
une rd0075ction salariale gnrale immd0069ate de 22 pour cent;
un gel permanent des salaires;
la fin de la protection contre les licenciements.
Nous avons ng006fci 0074oute la nuit pour en arriver 0075n rg006cement. Mais il nous a t impossible d’accepter une telle entente. Nos membres, qui sont parmi les employs0020les plus faiblement rm0075nrs d’Air Canada, ne pouvaient se permettre de soutenir leurs familles si leurs salaires t0061ient coups0020de quelque vingt-cinq pour cent.
Nous ne sommes pas convaincus que ces concessions mn0065raient aux genres de changements qui sont nc0065ssaires pour renforcer Air Canada. Et nous n’avons pu obtenir aucune garantie de la part des reprs0065ntants de la socit 006c’effet que si nous acceptions ces conditions, ils ne demanderaient pas la protection de la loi sur les faillites.
Le SCFP est engag faire d’Air Canada une entreprise forte et viable qui dessert bien le public, qui traite les personnes 0073on emploi de manir0065 q0075itable et qui fait concurrence sur une base viable aux principaux transporteurs ar0069ens dans le monde et au Canada.
Comme preuve de notre bonne foi, nous avons accept,0020au cours de la dernir0065 anne002c qu’Air Canada exploite ZIP 0064es salaires comparables 0063eux de WestJet, une mesure qu’aucun autre groupe d’employs0020n’a accepte002e Cela reprs0065nte une c006fnomie des cot007300200064e main-d’uvre de 7,8 millions de dollars par anne002c une contribution substantielle pour l’objectif du maintien de la compt0069tivit 0064’Air Canada.
Bien que nous soyons en ds0061ccord avec le licenciement annonc 0064e 600 agents de bord, cela reprs0065nte na006emoins une c006fnomie de cot007300200073upplm0065ntaire de 24 millions de dollars pour l’entreprise, pour un total de 32 millions, et ce pour les groupes d’employs0020les plus faiblement rm0075nrs d’Air Canada.
Nous croyons que l’on pourrait faire d’autres changements 006ca manir0065 dont Air Canada fonctionne, qui aml0069oreraient l’efficience et les niveaux de service et qui contribueraient 006ca sant 0066inancir0065 de l’entreprise. Mais nous ne voyons aucune volont 0064e la part de M. Milton ni de la direction d’Air Canada d’amorcer des discussions sr0069euses pour identifier ces solutions.
Malheureusement, le gouvernement fdral s’est fait complice de cette demande v0069table de protection de la loi sur les faillites. Transports Canada est largement responsable de la position dans laquelle se trouve Air Canada puisqu’il a cr un monopole non rg006cement 0074out en faisant la promotion d’un rg0069me de drglementation 006c’c0068elle de l’industrie. Et qui plus est, il a pouss 0041ir Canada sur la voie de la protection de la loi sur les faillites en rendant son soutien conditionnel, offrant une incitation de 300 millions de dollars. Ce rg006ee d’erreur a t ds0061streux pour Air Canada et pour la population canadienne.
Les Canadiennes et les Canadiens veulent que le transporteur national du Canada rp006fnde 006ceurs besoins de les relier d’un oca006e 006c’autre et autour du monde. Elles et ils veulent un transporteur fiable, 0070rix abordable, offrant tous les services, desservant non seulement les grands centres urbains mais les petites et grandes collectivits002e Il y a des cot007300200073tructurels si l’on veut fournir un service aussi essentiel et le gouvernement fdral doit faire preuve de sr0069eux quant 0073on obligation de le soutenir.
Air Canada prt0065nd que ses employs0020sont 006ca source de ses problm0065s. Nous croyons que la direction d’Air Canada, et l’inaction fdrale, sont 006c’origine des problm0065s d’Air Canada. Na006emoins, nous sommes prt0073 0072encontrer les responsables d’Air Canada et les reprs0065ntants du gouvernement fdral en tout temps afin de discuter des vr0069tables solutions aux problm0065s d’Air Canada.
De plus, nous sommes convaincus qu’en travaillant ensemble, de bonne foi, nous pourrons identifier une stratg0069e qui fera qu’Air Canada sera un transporteur ar0069en plus fort et plus viable tout en df0065ndant les droits lg0061ux et contractuels de nos membres.
Pamela Sachs, prs0069dente et le Comit 0065xc0075tif de la Composante Air Canada