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Kirkland Lake – La direction de l’Association pour l’intégration communautaire de Kirkland Lake (Association for Community Living) devrait retourner à la table des négociations au lieu de continuer sa propagande trompeuse, selon le syndicat représentant 88 travailleurs et travailleuses offrant des services de soutien à des jeunes et adultes avec des besoins exceptionnels. La grève déclenchée le 6 septembre entre bientôt dans sa troisième semaine.

« Les résidents et résidentes de Kirkland Lake voudront savoir pourquoi la direction prolonge cette grève quand le ministère des services sociaux vient de libérer 31,7 millions de dollars pour les associations pour l’intégration communautaire mardi le 11 septembre, » a déclaré Ian Thompson, conseiller syndical et coordonnateur des services sociaux au Syndicat Canadien de la Fonction Publique (SCFP).

« Les clients et la communauté voudront savoir pourquoi les directeurs ont placé des annonces de pleine page dans les journaux locaux, gonflant les chiffres et exagérant les demandes du syndicat, » a déclaré Fran Ludwick, présidente de la section locale 3440 du SCFP. « L’employeur a exigé des concessions en échange pour un programme de médicaments, et notre demande pour un régime de retraite défini n’était pas déraisonnable. » Mme Ludwick commentait les annonces de pleine-page de l’employeur contenant des informations trompeuses et des chiffres gonflées.

« Nos demandes sont justes et raisonnables, » a déclaré Jo-Ann Breton, conseillère syndicale du SCFP. « Un régime de retraite, un programme de médicaments et la sécurité d’emploi sont des droits de base pour les travailleurs et travailleuses, et on devrait pas être obligé d’abandonner des aquis pour les obtenir. »

« Encore plus surprenant, est le recours aux briseurs de grève par la direction, en provenance d’une compagnie de Windsor, dont Wayne Strong est le propriétaire, » ajoute Mme Breton. M. Strong a fait les manchettes il y a quelques années après avoir poursuivi sans succès la société General Motors pour congédiement sans fondement, suite à des accusations d’agression sexuelle et d’harcèlement sexuel. Dans son jugement du mois de juin 1997, paragraphes 36 et 37, le juge Granger J. a déclaré (traduction): « Je suis convaincu qu’indubitablement M a été agressée sexuellement par M. Strong, et… je suis convaincu également que M. Srong a harcelé sexuellement C, L et G. »

« Il est temps de cesser d’utiliser les briseurs de grève pour prolonger cette grève, il est temps de cesser la propagande trompeuse, il est temps de réclamer la juste part du financement provincial pour Kirkland Lake, et il est fort temps de retourner à la table des négociations pour mettre fin à cette grève, » a ajouté Mme Breton.

« L’année dernière les employeurs ont commandé une étude de la société KPMG, dans laquelle on a trouvé que les travailleurs et travailleuses des associations pour l’intégration communautaire gagnaient des salaires de 20% à 25% inférieurs aux salaires de leurs collègues dans le secteur privé, » a ajouté M. Thompson. « Comment cet employeur peut-il prétendre que notre position est déraisonnable? »

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Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec ::
Jo-Ann Breton, Conseillère syndicale, SCFP
705-474-9765
Ian Thompson, Conseiller syndical, SCFP-Ontario
416-292-3999
Robert Lamoureux, Conseiller aux communications, SCFP-Ontariobr>416-292-3999
Fran Ludwick, Présidente SCFP 3440
705-567-3102