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Le message est clair au Nouveau-Brunswick : oubliez les réductions d’impôts. Si le nouveau gouvernement veut sérieusement faire économiser des millions de dollars aux Néo-Brunswickois, il doit remettre le tronçon privatisé de la transcanadienne entre les mains du public.

La section locale 1190 du SCFP, qui représente les travailleuses et travailleurs de la voirie de la province, a présenté son message dans un mémoire soumis au ministre des Transports de la province. La recherche effectuée par la section locale a permis de découvrir des millions de dollars en dépenses inutiles et extravagantes - de l’argent qui sort directement des poches des contribuables. Si la propriété, l’exploitation et l’entretien de l’autoroute redevenaient publics, les coûts chuteraient radicalement.

Par exemple, le gouvernement pourrait économiser au moins 3 millions de dollars par année si les travailleuses et travailleurs du secteur public s’occupaient de l’entretien des routes à la place des entrepreneurs privés. Dix autres millions sont dépensés pour des inspections habituellement effectuées par les employés du ministère des Transports.

« Nos membres possèdent le savoir-faire et l’expérience nécessaires pour s’occuper de l’entretien. C’est notre travail,»  a dit le président de la section locale 1190, Tom Steep.

Le SCFP demande aussi aux conser-vateurs du Nouveau-Brunswick de respecter leurs promesses et d›éliminer le péage extrêmement impopulaire exigé sur le tronçon privé.