Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le SCFP-Québec a lancé une grande campagne pour mettre de la pression sur les partis politiques afin qu’ils disent non à la privatisation et oui au réinvestis-sement dans les services publics.

La campagne électorale provinciale bat son plein et un million de dépliants seront livrés porte à porte par plus de 600 militantes et militants syndicaux de la province. On demande aux candidates et candidats de prendre des engagements clairs concernant l’avenir des services publics, en se concentrant sur la santé, l›éducation et les services municipaux.

« C’est notre rôle de sensibiliser les gens face aux questions importantes qui sont en jeu dans cette campagne. Le Québec est à un carrefour» , de dire le président de la division Claude Généreux et le directeur régional Gilles Charland. « Plus que jamais, notre secteur public est menacé. Au-delà des promesses générales grandioses, nous exigeons des engagements précis concernant les montants d’argent qui seront réinvestis, particulièrement pour ce qui est de la gestion et du rôle du secteur public dans la prestation de services publics.» 

La Division est très critique face au gouvernement fédéral pour ses compressions dans les paie-ments de transfert aux provinces et elle rejette « l’américanisation»  de la société québécoise et le type de politiques qui ont été adoptées par le gouvernement de Mike Harris en Ontario.

Le bureau provincial responsable des élections avait demandé une injonction pour empêcher la distribution du dépliant mais un juge de la Cour supérieure a rejeté la demande, acceptant l’argument du SCFP à l’effet que le dépliant était politique mais non partisan.

On peut consulter le texte du dépliant sur Internet, en cliquant ici.