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Une nouvelle étude du SCFP révèle le coût effarant que représentera la vente d’un tronçon de la transcanadienne pour les contribuables du Nouveau-Brunswick .

« Cette affaire est du vol pur et simple, de dire la présidente nationale Judy Darcy lors d’une conférence de presse tenue à Fredericton. « Il y a deux milliards de raisons pour lesquelles cette entente n’est rien moins que du pur banditisme» , d’affirmer la présidente nationale.

Raymond Léger, conseiller à la recherche du SCFP, a examiné plus de 3000 pages de documents relativement à la vente du tronçon Fredericton-Moncton de la route transcanadienne à la Maritime Roads Development Corporation (MRDC). Les conclusions de son étude sont troublantes.

Par le biais d’une société d›État, le gouvernement du Nouveau-Brunswick versera à la MRDC plus de 2 milliards de dollars en frais de location, d’entretien et d’inspection en plus de couvrir les taxes provinciales et la TPS de la société. Et tout cela après avoir calculé les revenus de péage que la MRDC percevra et qu’elle versera à la province.

« Si on gardait la route publique, cela permettrait aux contribuables de faire d›énormes économies. Cela permettrait également de sauver des emplois pour le personnel de la voirie du secteur public, membres de la section locale 1190 du SCFP. Nos membres peuvent entretenir l’autoroute pour beaucoup moins que les 7 millions de dollars et plus que la MRDC recevra chaque année du gouvernement» , d’ajouter Judy Darcy.

« La MRDC est une couverture pour des multinationales cupides qui dévorent les services publics partout dans le monde. Elles essaient de s›établir ici, avec l’aide et l’encouragement des libéraux. Aujourd’hui, nous dévoilons les secrets de leur petit marché» , de dire la présidente nationale.