Un différend sur le financement des retraites à l’Université métropolitaine de Toronto (TMU) résultera en moyens de pression plus tard ce mois-ci, à moins que l’université ne corrige le tir, prévient le SCFP 233, la section locale du personnel de maintenance et d’entretien des immeubles et des terrains à l’institution du centre-ville de Toronto.
« Après des mois de négociations, l’université n’a toujours pas admis qu’elle ne peut pas modifier unilatéralement notre régime de retraite et qu’elle doit traiter tout le monde équitablement », explique Jason Vigilante, vice-président du SCFP 233.
Deux points achoppent : le régime de retraite et des augmentations de salaire en ligne avec l’augmentation du coût de la vie à Toronto.
La TMU a augmenté unilatéralement les cotisations de retraite de sa main-d’œuvre en 2021. À la suite d’un arbitrage, elle a corrigé la situation pour le corps professoral, mais pas pour les autres employées et employés. La pratique courante dans le secteur consiste à modifier les cotisations salariales uniquement dans le cadre de la négociation collective.
« Ce faisant, la TMU a créé une situation inéquitable, où le personnel de maintenance et d’entretien cotise plus au régime que le corps professoral, déplore M. Vigilante. C’est manifestement injuste et cela aurait dû se résoudre avant même le début des négociations. Au lieu de quoi il semble que l’université nous obligera à exercer des moyens de pression. »
Les membres du SCFP 233 organisent un rassemblement d’information le mercredi 29 mars avec leurs collègues du SEFPO 596, la section locale des assistantes et assistants de recherche et du personnel de soutien académique et administratif.
On pourra y entendre Janice Folk-Dawson, vice-présidente générale de la Fédération du travail de l’Ontario, JP Hornick, président du SEFPO, et David Simao, président du comité du secteur universitaire du SCFP.