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Le président national du SCFP, Paul Moist, a exhorté Stephen Harper à enfin prendre les changements climatiques au sérieux. Maintenant que le président Barack Obama a annoncé que les États-Unis réduiront les émissions de gaz à effet de serre de leurs centrales au charbon de 30 pour cent, M. Moist presse le premier ministre Harper de réagir. Depuis plusieurs années, Harper clame que son gouvernement harmonisera ses politiques et ses efforts de lutte aux changements climatiques à ceux des Américains.

Dans une lettre au premier ministre, M. Moist presse le gouvernement conservateur de « réduire les gaz à effet de serre afin d’atténuer les répercussions des changements climatiques, tout en favorisant des mesures d’adaptation de même que l’évolution vers une économie plus écologique et plus durable ».

Bien que le plan américain ne soit pas la panacée pour ralentir les changements climatiques, il est tout de même perçu comme le signe possible que les États-Unis sont prêts à prendre l’ascendant dans ce dossier à l’échelle internationale.

Le gouvernement Harper a toujours refusé d’agir de manière conséquente dans le dossier climatique, tout en menant une campagne intensive d’extraction pétrolière et gazière qui va à l’encontre d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre. M. Moist encourage le premier ministre Harper à éloigner le Canada de la catastrophe écologique, à réduire ses émissions, à encadrer l’industrie pétrolière et gazière, à promouvoir les énergies renouvelables et à chercher des solutions publiques à la crise climatique.