Lors d’une assemblée spéciale tenue hier, les travailleuses et travailleurs municipaux de la Municipalité régionale du Cap-Breton, représentés par le SCFP 933, ont voté en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.

Le syndicat représente environ 140 membres qui travaillent chez Transit Cape Breton, aux centres régionaux de communication d’urgence 911 et 311, aux services de police, au centre civique, au service de génie et des travaux publics, à la prison de Sydney, au service d’eau, au service de gestion des déchets solides, et dans des installations comme les arénas Centre 200 et County.

La convention collective est échue depuis le 31 octobre 2021.

« Nous avons enregistré le plus grand taux de participation des membres à cette assemblée depuis de nombreuses années », se réjouit Daniel Colbourne, président du SCFP 933. « Nous espérons que ce vote de grève enverra un message clair : nos membres sont déterminés à obtenir une convention collective équitable et ils appuient leur comité de négociation. »

« Nous sommes très déçus que, même avec l’aide d’un conciliateur, nous n’ayons pas pu parvenir à une entente », ajoute Tammy Martin, conseillère nationale du SCFP. « Les points encore litigieux incluent, entre autres, les salaires, le congé de deuil, les congés parentaux et d’adoption, ainsi que l’équité salariale. »

Le SCFP 933 se dit prêt à reprendre les négociations à tout moment pour conclure une convention collective équitable.

« Personne ne veut faire la grève, mais nos membres se sentent acculés au pied du mur, explique Daniel Colbourne. Ils se préparent à d’éventuels moyens de pression tout en essayant de garder l’espoir qu’une entente équitable sera conclue bientôt. »