Des centaines de membres du SCFP 1975 se sont rassemblés hier, avec des amis et des sympathisants, au University Bowl de l’Université de la Saskatchewan pour envoyer un message au conseil d’administration : Bas les pattes; ne touchez pas à nos retraites.

Ce rassemblement intervient après une récente décision d’arbitrage en faveur de l’université. L’employeur estime que cette décision lui donne le droit de procéder à des modifications unilatérales. À moins que les syndiqués ne soient en mesure de négocier les conditions de leur pension, ce sera la première fois que ceux-ci n’auront AUCUN CONTRÔLE sur le montant et les principes de leur épargne-retraite.

L’événement « Rally at the Bowl » a débuté au University Bowl, où le président du SCFP-Saskatchewan, Tom Graham, et l’ancien président national du SCFP, Paul Moist, ont pris la parole. Puis, les membres de la section locale 1975 se sont rendus à une assemblée du conseil d’administration de l’université pour présenter, des centaines de cartes postales « Ne touchez pas à nos retraites » signées par des citoyens qui s’inquiètent de la situation.

Craig Hannah, président du SCFP 1975, a donné voix aux lourdes préoccupations des quelque 2000 membres qu’il représente : « Nos membres sont déterminés à faire fonctionner l’université rondement. Ils ont passé des années à planifier leur retraite en fonction de l’engagement de leur employeur. Et voilà que celui-ci veut le rompre. On comprendra bien l’anxiété de ces travailleurs face à leur avenir. »

« Ce que propose l’Université de la Saskatchewan devrait être très préoccupant, a ajouté M. Graham, non seulement pour les personnes travaillant sur ce campus, mais pour les travailleurs de toute la province. Cette tentative de prendre le contrôle du régime de retraite constitue un manque de respect flagrant envers ses employés qui travaillent dur et qui ont épargné toute leur vie, et ils se font dire qu’on se moque qu’ils aient à vivre leur retraite dans la pauvreté. »

Le SCFP 1975 et l’Université de la Saskatchewan ont une longue tradition de négociation de bonne foi au sujet du régime de retraite. Pendant des années, celui-ci a évolué à la table de négociation. Or, l’université menace maintenant de diminuer unilatéralement les prestations de retraite en dehors de la table.  Si elle réussit, les travailleurs n’auront plus voix au chapitre en ce qui a trait à leur retraite.