Bien que le SCFP voit le récent dépôt du rapport d’un comité de la Chambre des communes comme un signe encourageant, il reste encore beaucoup à faire pour concrétiser l’avènement d’un régime national d’assurance-médicaments. Le Comité permanent de la santé a publié un rapport qui confirme la position de longue date du SCFP, à savoir que nos gouvernements doivent en faire plus pour assurer l’accessibilité des médicaments d’ordonnance à toute la population.

Plus important encore, le comité recommande :

  • d’élargir la Loi canadienne sur la santé pour y inclure la couverture des médicaments d’ordonnance pour tous ;
  • la rédaction, en collaboration avec les fournisseurs de soins de santé et tous les paliers de gouvernement, d’un formulaire pharmaceutique qui assure à tous l’accès aux médicaments sans égard au lieu de résidence ;
  • une aide du gouvernement fédéral pour couvrir le coût d’un régime universel d’assurance-médicaments et la consultation des syndicats et du public sur le mode de financement de celui-ci.

Trop de Canadiens n’ont toujours pas les moyens de payer les médicaments dont ils ont besoin. De plus, un trop grand nombre d’employeurs réduisent la couverture des médicaments négociée collectivement dans les régimes d’avantages sociaux des travailleurs, alors que le coût des médicaments d’ordonnance ne cesse d’augmenter. Chacun devrait avoir un accès égal aux médicaments dont il a besoin, peu importe sa capacité de payer.

Les membres du SCFP savent que l’heure est venue d’adopter un régime d’assurance-médicaments universel et public qui couvre tout le monde. Les recommandations du Comité du permanent de la santé sont claires et fermes : un régime universel d’assurance-médicaments donnerait les résultats les plus équitables en matière d’économie et de santé pour tout le monde.