Au 115e jour de la grève à l’Université York, la section locale 3903 du SCFP, qui représente les chargés de cours, les assistants d’enseignement, les assistants de 2e et 3e cycle et les bibliothécaires et archivistes à temps partiel, a envoyé une lettre à la présidente de l’université, Rhonda Lenton, expliquant que celle-ci a le pouvoir de mettre fin à la grève immédiatement si elle le souhaite.

Cette lettre mentionne les récentes communications du nouveau gouvernement de l’Ontario, qui a promis de forcer le retour au travail des grévistes en envoyant les points en suspens en arbitrage. Cela ne se produirait pas avant au moins la fin de juillet.

La lettre demande à Mme Lenton de reconsidérer l’offre syndicale du 3 juin, qui accepte certaines propositions de l’employeur et envoie les points restants en arbitrage. Accepter cette offre maintenant empêcherait la grève de se prolonger d’un autre mois. « À cette date, notre équipe de négociation vous a demandé ce que nous vous demandons à nouveau : et nous vous demandons encore une fois, de faire mieux pour notre université et de négocier la fin de cette grève », écrit Devin Lefebvre, président du SCFP 3903, à Rhonda Lenton, présidente et vice-rectrice de l’Université York.

M. Lefebvre expose les quatre principes clés au cœur du différend entre le syndicat et l’administration universitaire. Il s’agit d’une caisse de soutien aux victimes de violence sexuelle, de prolongations respectant le code, d’emplois d’assistant diplômé et de représailles. Un accord sur ces questions fondamentales, avec les questions restantes allant à l’arbitrage, pourrait mettre fin à la grève immédiatement.

On peut lire la lettre (en anglais seulement) dans son intégralité ici : https://3903.cupe.ca/news.