Les travailleuses et travailleurs de soutien scolaire membres du SCFP dans toute la Nouvelle-Écosse ont voté à 97,5 pour cent en faveur de la grève en l’absence d’une entente qui les sortira de la pauvreté. La plupart d’entre eux gagnent moins que le salaire médian de la Nouvelle-Écosse, soit 35 000 dollars par année.
« Nous sommes sous-payés, sous-valorisés et en sous-effectif, et il ressort clairement du mandat de grève que nous avons reçu que nos membres n’accepteront plus cette situation », explique Chris Melanson, président du Conseil des syndicats des conseils scolaires de la Nouvelle-Écosse. « Nous organisons aujourd’hui une journée d’action provinciale pour dire au gouvernement que nos membres exigent de voir une entente qui fera une différence significative dans leur vie. »
De 2012 à 2022, alors que l’inflation a bondi de 23,5 pour cent en Nouvelle-Écosse, les salaires dans le secteur n’ont progressé que de 14,5 pour cent, ralentis par des années de restrictions imposées par le gouvernement libéral précédent. Aujourd’hui, le salaire de nos membres vaut près de dix pour cent de moins qu’il y a dix ans, et les prix ne font qu’augmenter.
« Nos membres conduisent les enfants à l’école, ils gardent les bibliothèques ouvertes, ils travaillent individuellement avec les élèves, ils réparent l’équipement, ils s’assurent que les périodes de récréation et de dîner se déroulent sans heurts, ils gardent les établissements scolaires propres, ils fournissent un milieu d’apprentissage sécuritaire et ils s’occupent des tâches de bureau, détaille M. Melanson. Or, le personnel déserte le secteur pour trouver un emploi mieux rémunéré ailleurs. Il est temps que le gouvernement fasse un plus un, parce que, sans changements significatifs aux salaires, il va se retrouver avec une crise de dotation en personnel. »
Aujourd’hui, les travailleuses et travailleurs de l’éducation de la Nouvelle-Écosse portent du rose à l’occasion d’une journée d’action provinciale.