Les 35 salariés municipaux de Sainte-Sophie seront en grève le jeudi 20 février. Ils ont voté pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève à la fin du mois de janvier. Deux enjeux empêchent le règlement d’une nouvelle convention collective : les augmentations salariales sont convenues, mais la formule de protection contre l’inflation est insuffisante, et le manque de flexibilité des horaires pour une meilleure conciliation travail-famille.   

« Il y a moyen de trouver un terrain d’entente, mais la direction ne veut pas bouger. L’employeur semble vouloir faire preuve de rigidité alors que nous sommes tellement près d’un règlement d’une durée de cinq ans. Les salariés sont mobilisés et démontrent qu’ils sont sérieux. Cette fois, c’est un jour de grève. La prochaine fois, ce sera assurément pour une période plus longue. Le syndicat souhaite régler », d’expliquer Roger Bazinet, conseiller syndical au SCFP.

La rémunération des salariés de Sainte-Sophie est parmi les moins compétitives du secteur municipal dans des municipalités de taille similaire. Le syndicat affirme, par exemple, que pour l’année 2019, ils sont à seulement un tiers de pour cent (0,32 %) de l’atteinte des salaires ciblés. En ce qui a trait aux horaires des membres, le syndicat a formulé des demandes fort modestes. 

« La modernisation des horaires se ferait sans aucun impact sur le service offert aux citoyens », a ajouté le conseiller.

Les salariés sont sans convention collective depuis décembre 2018.