Les membres du SCFP 600 ont voté massivement à 94 % pour l’adoption de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la cessation complète des services.
Le SCFP 600 représente près de 385 travailleuses et travailleurs des services sociaux de l’ensemble de la province qui offrent des soins de première ligne et un soutien aux personnes les plus vulnérables de la Saskatchewan.
Les deux principaux enjeux à débattre à la table de négociation sont les salaires et les heures de travail.
« Les récents changements apportés à la prestation des services fournis par le gouvernement provincial aux personnes ayant une déficience intellectuelle ajoutent de la pression sur nos membres », a déclaré Jacalyn Luterbach, présidente de la section locale 600. « Les charges de travail sont en augmentation partout et dans toutes les classifications, les horaires des quarts de travail sont en crise, et les maisons de répit ne sont plus viables. »
En ce moment, les employés de ces établissements font des quarts de travail de huit heures pendant six jours de suite, suivis d’un ou deux jours de congé. Ces emplois combinent des quarts de jour, de soir et de nuit avec une rotation très rapide. Les employés font souvent 2 ou 3 quarts différents en une semaine. Les employés sont épuisés et ont très peu de temps libre pour leur vie de famille.
« Les membres ont signalé des problèmes de fatigue, de santé et d’humeur en raison du manque de repos hors du travail. Par conséquent, nous constatons une augmentation des congés de maladie, un recours accru aux heures supplémentaires et une augmentation des tâches imposées par l’employeur », a dit Jacalyn Luterbach. « Nos membres travaillent constamment au pas de course. Nous méritons une solution avant que cet enjeu de santé et sécurité ne soit hors de contrôle. »
Le SCFP 600 propose de remplacer le modèle des quarts de huit heures de travail par un modèle de 12 heures, qui est la norme dans l’ensemble de la régie de la santé et à l’ancien centre de Valley View. Cette proposition ne coûterait pas plus cher à l’employeur et pourrait permettre d’économiser de l’argent en réduisant les heures supplémentaires.
« Nos membres demandent une rémunération équitable et un horaire qui a du sens », a dit Jacalyn Luterbach. « Ce mandat de grève démontre que nos membres sont unis et prêts à se battre pour une entente équitable. »
La section locale n’est pas encore en position de grève légale et ne le sera pas jusqu’à la fin des négociations sur les services essentiels. Les négociations sur les services essentiels devraient commencer prochainement.