Les travailleurs de la Ville de Moncton, représentés par le SCFP 51, dénoncent la décision de la Ville de Moncton de prolonger son contrat avec Véolia Canada Ltd., la société qui gère et qui profite de l’eau potable de la région pour un autre cinq ans.

Le Conseil a adopté la décision lundi soir sans questions ni discussions.  « La décision a été prise de prolonger la privatisation de l’usine de traitement d’eau d’une façon sournoise » a déclaré Léo Melanson, président du SCFP 51.  « Ce point ne figurait pas à l’agenda de la réunion du Conseil.  C’est insultant.  Les résident de Moncton n’ont pas pu faire connaitre leurs opinions. » ajoute-t-il.

Cette décision du Conseil donnant la gestion d’un service essentiel à une société privée vient à la suite d’un autre choix douteux de prolonger un contrat avec FERO Inc. pour la collecte des ordures ménagères.

« Le Conseil a décidé de confier les services d’assainissement à FERO Inc. alors que leur projet d’un an a couté plus cher que prévu et que l’entreprise n’a pas été en mesure de démontrer que les blessures avaient diminuées au cours de cette période » a déclaré Keith Hatto, deuxième vice-président de la Section locale.  « La sous-traitance des services publics essentiels a des conséquences grave pour les résidents de Moncton et l’avenir des travailleurs de la Ville.  Non seulement nous perdons de bons emplois, mais la Ville devra faire face à des couts imprévisibles et croissants de la part d’entreprises privées qui ne cherchent qu’à réaliser des profits ».

C’est particulièrement désolant de voir la Ville de Moncton poursuivre la privatisation après avoir fait sa déclaration d’urgence en matière de climat du 1er avril 2019.  De remettre le contrôle des actifs publics à une corporation privée qui a pour but de réaliser des profits et non de protéger la planète, diminue la capacité réelle de la Ville d’établir des mesures climatiques positives.