Ce thème est d’autant plus pertinent que le secteur des bibliothèques compte le plus grand nombre de travailleurs précaires de tout le SCFP.
« Malheureusement, tout le monde ici est travailleur précaire d’une façon ou d’une autre », a soutenu Maureen O’Reilly, coprésidente du secteur national des bibliothèques.
« Nous devons reconnaître que nous sommes toutes et tous des travailleurs précaires », a-t-elle ajouté.
Soulignant que la moitié des travailleurs de bibliothèque occupent des emplois à temps partiel ou occasionnels, les membres ont convenu de faire porter l’une de leurs résolutions prioritaires sur l’emploi précaire. Une autre résolution prioritaire abordera la question de la santé et de la sécurité des travailleurs.
Se basant sur une série de rapports du Comité national des travailleurs de bibliothèque et des comités de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de l’Ontario, les participants se sont divisés en petits groupes pour discuter de l’importance d’aborder la question de l’emploi précaire et élaborer des stratégies de mobilisation des membres et du public.
« Les bibliothèques publiques sont des institutions que chérissent nos collectivités et qui sont très près des gens qu’elles desservent. Mais, plus souvent qu’autrement, nous n’avons pas les conditions de travail que nous méritons », a poursuivi Mme O’Reilly.
Les délégués présents ont aussi rendu un hommage émouvant au président national sortant du SCFP, Paul Moist, qui est venu rendre visite aux membres et leur dire quelques mots.