Les membres de trois sections locales du SCFP à l’Université Queen’s ont obtenu des améliorations au congé parental et à la sécurité d’emploi dans le cadre de négociations collectives avec l’université. Entre le 23 novembre et le 8 décembre, les trois sections locales ont conclu une entente de principe avec l’université. Ces trois ententes ont maintenant été entérinées par les membres.
« La négociation n’est jamais facile, et le projet de loi 124 a compliqué les efforts de notre équipe pour obtenir une augmentation de salaire plus conforme à l’inflation », raconte Marie Edwards, présidente du SCFP 254. « Mais nous sommes extrêmement fiers de ce que nous avons accompli. Les conventions collectives que nos membres ont ratifiées améliorent nos conditions de travail sans aucune concession en contrepartie. »
Le projet de loi 124 plafonnant à un pour cent les augmentations pécuniaires dans le secteur public, les équipes de négociation du SCFP ont concentré leurs efforts sur la sécurité d’emploi et l’équité en milieu de travail, entre autres dossiers. Parmi les améliorations les plus importantes obtenues par les trois sections locales, mentionnons les changements apportés aux congés de grossesse et aux congés parentaux, ainsi que la nouvelle obligation pour l’université de fournir au syndicat des données sur l’équité.
En plus, le SCFP 229, qui représente les gens de métier, les concierges et le personnel de maintenance, des résidences et des loisirs, a réussi à maintenir en place une disposition interdisant la sous-traitance des tâches des membres à des personnes non syndiquées. Cette ronde de négociation entraînera la création de 26 postes à temps plein.
« Nos membres ont dû se battre pour cette convention collective, et nous savons que le combat n’est pas terminé », admet Sherri Ferris, présidente du SCFP 229. « Il est important que ces tâches soient faites par nous, non seulement pour nos membres, mais pour l’ensemble de la communauté universitaire qui compte sur la qualité des services prodigués par les membres du SCFP. Et nous continuerons de veiller à ce que l’administration de l’université le sache. »
« L’amélioration du congé parental offert aux mères biologiques est une étape importante dans la création d’un milieu de travail plus équitable qui ne punit pas les femmes qui ont des enfants », ajoute Kim Bell, présidente du SCFP 1302. « Et nous sommes impatients de faire d’autres progrès sur ce front dans les années à venir. »