La trentaine de pompiers et pompières de la Ville de Sainte-Adèle, dans les Laurentides, ont une nouvelle convention collective.

C’est dans une proportion de 96 % que les syndiqué(e)s avaient entériné, lors d’une assemblée générale tenue le 14 novembre dernier, l’entente de principe conclue entre leur syndicat et la Ville.

D’une durée de sept ans, soit jusqu’au 31 décembre 2027, le contrat de travail, complètement révisé, comprend des hausses salariales annuelles de 2,25 % pour 2021 et de 2,69 % pour 2022.

Pour les années 2023 à 2025, celui-ci prévoit une augmentation adossée à l’Indice des prix à la consommation (IPC) d’un minimum de 2 % et d’un maximum de 4 %. Pour 2026 et 2027, c’est un minimum de 2 % et un maximum de 6 %, toujours selon l’IPC.

Les salarié(e)s ont également obtenu un ajout substantiel d’heures de garde à la caserne ainsi que la bonification de la prime de garde externe selon les taux prévus à la convention collective pour les années 2021 et 2022. En ce qui concerne les années subséquentes, la majoration sera progressivement ajustée, soit entre 5 % et 8 % annuellement.

À cela s’ajoute, dès la signature de la convention, un rattrapage salarial de 6 % applicable également à la prime de garde, et ce, pour l’ensemble des salarié(e)s, dont trois travaillent à temps plein.

« Après 18 mois de pourparlers intenses, on peut dire que c’est mission accomplie. Nous avons pu négocier des clauses qui améliorent les salaires et les conditions de travail de nos membres. La population de Sainte-Adèle sera encore mieux desservie. Tout le monde est gagnant », se réjouit Maxime Valade, conseiller du SCFP.