Rien ne va plus à la table de négociations entre le Conseil des Innus de Pessamit et les policiers de la communauté.

Syndiqués depuis 2014 avec le SCFP, les policiers veulent s’entendre avec le Conseil pour obtenir leur première convention collective. Les négociations piétinent depuis trop longtemps, le Syndicat a fait appel au Service fédéral de médiation et de conciliation pour faire avancer le dossier, mais en vain. 

« Malgré le processus de conciliation, le Conseil des Innus de Pessamit continue de ne rien proposer de concret à la table et de ne pas respecter les séances de conciliation fixées entre les parties », dénonce Charlaine Sirois, conseillère syndicale pour le SCFP. 

« Le Syndicat a toujours été très patient devant les retards et même les absences du Conseil à la table. Mais là il exagère et démontre un manque de respect flagrant autant envers nous qu’envers le Service de conciliation », d’ajouter la conseillère.

Heures supplémentaires non payées

Les policières et policiers ont toujours exécuté leur travail de façon professionnelle et continuent à le faire malgré de nombreuses plaintes déposées pour des heures supplémentaires non payées. Ces salariés jouent un rôle très important dans la communauté. 

« Vu l’attitude irrespectueuse du Conseil, il ne faudra pas se surprendre du mécontentement des policières et policiers. Par contre, soyez rassurés, la santé et la sécurité demeurent toujours nos priorités et notre plus grande préoccupation. Malheureusement, ce n’est pas une priorité pour le Conseil », de conclure Jean-Philippe Bilodeau, président du Syndicat.

Comptant plus de 110 000 membres au Québec, le SCFP est présent dans 10 secteurs d’activité, soit les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte.   

Communiqué de presse