CUPE 561 transit operators in front of a not in service bus

Le syndicat exhorte les citoyen(ne)s concernés à contacter BC Transit et à exiger une action de la part de First Transit.

Aujourd’hui, le SCFP 561, le syndicat des grévistes du transport en commun de la vallée du Fraser employés par la société étrangère First Transit, a partagé quelques commentaires reçus de membres du public exprimant des inquiétudes quant aux effets négatifs de la grève sur leur quotidien.

Le syndicat affirme que le soutien du public est fort depuis le début, mais qu’il a reçu plusieurs messages sur ce sujet depuis le début du retrait complet des services le 20 mars, ce qui a réduit le transport en commun dans la région aux services essentiels de HandyDART.

« Nos membres vivent aussi dans la vallée du Fraser, et bon nombre d’entre eux comptent sur le transport en commun pour se déplacer dans leur communauté; ils sont donc peinés d’entendre ce que vivent leurs voisin(ne)s », explique la présidente de la section locale 561 du SCFP, Jane Gibbons. « Hélas, nos efforts pour transmettre ces préoccupations à BC Transit, qui sous-traite le service à First Transit, sont restés sans réponse. »

Le syndicat affirme avoir reçu des témoignages de personnes en situation de handicap qui dépendent fortement des transports en commun, de personnes qui ne peuvent pas se rendre à leur travail ou qui ont perdu leur emploi, ou qui ont accumulé des factures de taxi et d’Uber élevées pour le conserver. D’autres messages proviennent de personnes qui ont manqué des rendez-vous chez le médecin et d’étudiant(e)s qui, en pleine période d’examens, n’arrivent pas se rendre au campus universitaire de la vallée du Fraser à l’aide de solutions de rechange comme le covoiturage, le vélo ou la marche. Dans certains cas, les trajets en taxi leur coûtent plus de 100 $ aller simple.

« Un étudiant nous a même suppliés de faire une exception et de reprendre l’itinéraire d’autobus vers le campus, ajoute Mme Gibbons. Si seulement les moyens de pression marchaient comme ça… mais ce n’est pas le cas. »

« Nos membres ne voulaient pas faire la grève, mais ils n’avaient plus le choix, précise-t-elle. Ils ont besoin du même salaire et des mêmes conditions de travail que les autres travailleuses et travailleurs du transport en commun, y compris un régime de retraite, pour pouvoir offrir un meilleur service à la population. C’est pourquoi nous demandons au public de contacter BC Transit directement à l’aide de l’outil d’envoi de lettres qui se trouve au www.weneedalift.ca. En racontant leurs histoires personnelles sur l’impact de la grève, les usagères et usagers du transport en commun peuvent nous aider à faire passer le message à BC Transit, pour essayer de mettre fin à cette grève. »